L'Italie est un musée à ciel ouvert

Ayant déjà un peu parcouru l'Italie du Nord, nous avons voulu découvrir le sud, les Pouilles, la Calabre et surtout la Sicile. Retour par Naples et Rome.

Bonne lecture.


MERCREDI 12 SEPTEMBRE 2012

Du col de Larche à Boves

 

A 15h30 nous entrons en Italie par le col de Larche, après avoir passé quelques jours en Aveyron puis dans la Drôme.

L’Italie nous accueille par une route en lacets serrés et une marmotte nous fait coucou dans un pré sur le bord de la route, mais malheureusement trop rapidement pour qu'on la prenne en photo.

Le temps n’est pas très beau : vent, pluie par intermittence, 15°.

Notre objectif est de rejoindre le plus rapidement possible le sud de l’Italie pour visiter les Pouilles, la Calabre, la Sicile et, en remontant, Naples et Rome.

Bon ! Quand on dit le plus rapidement possible, il ne faut rien exagérer. On va quand même prendre notre temps...

Nous nous arrêtons pour le soir sur un parking à Boves (N 44.31831, E 7.55814, gratuit, pas de services) près de Cunéo, à proximité d’un monastère.

Le temps s’est remis au beau, il fait 25° à 18h.

 

Nous avons fait 95 km en Italie, aujourd’hui. Cumul en Italie 95 km. Parking à Boves (N 44.31831, E 7.55814, gratuit, pas de services).


Jeudi 13 septembre 2012

De Boves à Greve in Chianti

 

Grand beau temps ce matin au réveil. La nuit a été calme et nous étions seuls sur ce parking.

Nous prenons la direction de Savona, d’abord par la route, puis par l’autoroute.

En effet, bien que nous ne soyons pas partisans des autoroutes, la route côtière en Italie de Savona à Livorno est parsemée de stations balnéaires qui font perdre beaucoup de temps à les traverser.

Aussi nous optons pour l’autoroute que nous empruntons jusqu’à Lucca.

Nous reprenons alors les routes normales et nous arrivons le soir à Greve in Chianti, au sud de Florence.

Il y a là une très belle aire de services et de stationnement qui nous accueille pour la nuit avec 8 autres CC (N 43.59051, E 11.31401, gratuit avec services).

 Nous profitons d’une soirée douce bien que venteuse, pour nous promener dans Greve et faire le plein de pâtes fraîches.

 

Nous avons fait 415 km aujourd’hui. Cumul en Italie 510 km.  Aire de services et de stationnement (N43.59051, E11.31401, gratuit avec services).


Vendredi 14 septembre 2012

De Greve in Chianti à Terni 

 

Nous ne faisons pas nos services sur l’aire de Greve in Chianticar nous ne trouvons pas cette aire pratique : la vidange est au milieu du parking (et des CC) et l’eau propre est à l’autre bout.

Sachant l’Italie bien pourvue en aire, nous les ferons sur la route. Cela ne tarde pas d’ailleurs puisque que nous trouvons une aire 15 km plus loin, à Castellina in Chianti (N 43.47306, E 11.28714, stationnement et eau payants, vidanges gratuites).

Nous suivons la route du Chianti, très belle route qui serpente entre les vignes et les oliviers. Nous sommes au milieu de la Toscane et les paysages ponctués de cyprès sont comme on les attendait.

Nous prenons contact avec la conduite à l’italienne : les lignes blanches continues ne sont là que pour marquer l’axe de la chaussée ! Elles sont franchies allègrement par les conducteurs.

Le temps se couvre et la pluie ne tarde pas à faire son apparition.

Nous contournons Sienne, que nous visiterons peut-être au retour s’il nous reste du temps, et nous traversons vers l’est pour rejoindre Assise.

Nous stationnons sur le parking réservé aux CC, au pied de la ville (N 43.07817, E 12.60111, 2€ de l’heure, pas de services).

Malheureusement la pluie nous dissuadera de visiter le monastère de Saint François d’Assise et nous partons vers le sud découvrir le joli village perché de Montefalco.

Là aussi une aire nous est réservée (N 42.89246, E 12.66482, gratuit avec services) à proximité immédiate du village.

Cette visite se fera malheureusement sous la pluie, gâchant une partie de notre plaisir à flâner dans ces ruelles médiévales.

Nous reprenons la route vers Terni pour stationner sur le parking bas des cascades des Marmore (N 42.55698, E 12.72007, gratuit, pas de services), en vue d’y passer la nuit.

Le temps s’est amélioré.

Quand nous arrivons, un seul CC est stationné sur le parking, par ailleurs complètement désert. Par souci de discrétion et de tranquillité, nous stationnons 2 travées plus loin. Un autre CC vient stationner auprès du premier.

Après quelques instants, il se remet en route pour venir se garer tout contre le nôtre !

Dix minutes plus tard, c’est le 1er CC qui vient à son tour se garer près de nous ! Fini notre belle tranquillité !

Ajoutez 2 CC arrivant plus tard et se garant aussi avec nous et c’est pour finir 4 CC qui nous ont tenu compagnie pour la nuit !

Nous avons eu encore une fois la preuve de l’instinct grégaire de certains Ccistes (pour l’anecdote : 1 Néerlandais, 1 Belge et 2 Italiens).

Bon, ça ne nous a pas empêché de passer une bonne nuit calme et d’assister au lâcher d’eau des cascades le lendemain matin, car ce sont des cascades artificielles.

 

Nous avons fait 271 km aujourd’hui. Cumul en Italie 781 km. Terni, parking bas des cascades des Marmore (N42.55698, E12.72007, gratuit, pas de services).


Samedi 15 septembre 2012

De Terni à Fossacesia Marina

 

 Ce matin un beau soleil vient nous réveiller. A 10h, lorsque nous partons, le thermomètre affiche déjà 17°. Aujourd’hui notre itinéraire va nous emmener en altitude. Le Gran Sasso d’Italia, qui culmine à 2912 m, est au menu du jour. Nous partons à l’assaut de ces montagnes qui sont les plus hautes du centre de l’Italie. Après Pizzoli, que nous évitons, la route s’élève rapidement en lacets, révélant de somptueux paysages à chaque virage. Nous montons ainsi jusqu’à 1750 m environ, vers Campo Imperator.

Mais les nuages s’amoncellent et le Gran Sasso reste obstinément invisible. Quelques ondées entrecoupées d’éclaircies nous permettent de photographier des arcs-en-ciel qui sont au-dessous de nous.

Il y a plein de chevaux en liberté, ainsi que des vaches.

Nous atteignons un haut plateau au paysage mamelonnaire curieux. Au loin un berger immobile se dresse au milieu de ses moutons, insensible au vent et à la pluie, drapé dans sa longue cape.

Nous descendons vers la mer Adriatique en suivant de petites routes, souvent mal entretenues.

Nous atteignons la côte à Pescara et nous continuons notre route en suivant le littoral vers le sud.

Il semble avoir beaucoup plu ces dernières heures car les routes sont recouvertes par endroit de boue et nous rencontrons de nombreux véhicules de pompiers occupés à pomper des caves ou dégager des routes encombrées par des chutes d’arbres.

La mer, habituellement bleue, est teintée d’alluvions marrons sur une centaine de mètres à partir du rivage et nous voyons des arbres entiers flotter à sa surface.

A Fossacesia Marina nous nous arrêtons dans une aire pour CC, au bord de la mer (N 42.24067, E 14.52988, 10 € avec services).

 

Nous avons fait 295 km aujourd’hui. Cumul en Italie 1076 km. Aire de Fossacesia Marina (N42.24067, E14.52988, 10 € avec services).


Dimanche 16 septembre 2012

De Fossecia Marina à Vieste

 

La nuit a été calme. Il paraît que quelques trains sont passés cette nuit sur la voie qui n’est pas très loin, mais nous n’avons rien entendu.

Après avoir fait les services, nous quittons l’aire de Fossacesia Marina vers 9h40. Il fait déjà 20° et la journée s’annonce belle.

Nous continuons de longer la mer. La côte n’est pas exceptionnelle, depuis Pescara, le littoral est plat et c’est une succession de "lido", plages privées souvent fermées à cette époque, qu’il faut atteindre en traversant la ligne de chemin de fer. Il faudra attendre Rodi Garganico pour qu’elle devienne intéressante.

La température est montée à 30° quand nous arrivons à cette petite cité.

Rodi Garganico est un charmant port avec une vieille ville dont les ruelles pentues ou en escalier descendent vers la mer. Nous nous y laissons tenter par un restaurant de poisson, mais le repas n’est pas à la hauteur de nos attentes... ni du prix!

Nous reprenons la route pour découvrir le promontoire de Gargano. Cette partie de la côte, qui forme l’ergot de la botte, est superbe à découvrir. La route passe en corniche d’un village à l’autre et chaque virage nous fait découvrir un paysage nouveau.

A Vieste nous nous arrêtons au camping Aranci (camping ACSI) où nous bénéficions de tous les services d’un camping 4 étoiles, y compris la piscine et la connexion wifi, pour seulement 16 €.

Quand on sait que certaines area sosta (aires de stationnement en italien) demandent jusqu’à 20 € pour un simple stationnement et services, il vaut mieux aller dans ces campings qui proposent des services de belle qualité pour des prix attractifs.

Bien installés dans le camping, nous profitons de la connexion wifi pour consulter notre messagerie, et nous finissons la journée par une pizza.

 

Nous avons fait 201 km aujourd’hui. Cumul en Italie 1277 km. Vieste, camping Aranci (camping ACSI) 16 € (N41.88694, E16.16638)


Lundi 17 septembre 2012

De Vieste à Castel del Monte 

 

Ce matin Jacques profite encore de la connexion wifi, au bord de la piscine, alors que le soleil commence à taper (21° à 10h).

Notre priorité du jour est de trouver un téléphone.

En effet, malgré l’activation de l’option monde, notre téléphone refuse obstinément de capter un réseau. Nous avons donc décidé de prendre une carte d’un opérateur italien pour pouvoir communiquer avec la famille et les amis.

Au centre de Vieste nous trouvons facilement un magasin de téléphonie mobile qui nous fournit la carte sim à recharger et un n° italien.

Tous comptes faits ce sera plus économique que d’utiliser notre téléphone français depuis l’étranger.

Nous essayons immédiatement en appelant la famille et ça fonctionne très bien.

Nous continuons alors le tour du promontoire de Gargano. Les paysages sont de plus en plus beaux, les falaises blanches tombent dans une mer turquoise, sous un soleil radieux.

Après Manfredonia le paysage redevient quelconque. Nous sommes sidérés par l’état des bas-côtés jonchés de détritus. A certains endroits il y a des déchets sur des kilomètres.

Après Trani nous entrons dans les terres pour nous rendre au Castel del Monte, château célèbre de cette région, classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

Le paysage sur cette route est plus agréable que la côte que nous venons de quitter. Nous sommes surpris de constater que les champs (en majorité des olivaies) sont bien entretenus, les murets de pierres qui les séparent de la route sont en bon état, les propriétés semblent prospères.

Au Castel del Monte il n’est pas possible d’accéder jusqu’au château en voiture et le stationnement sur un parking, avec navette, est obligatoire.

Nous choisissons le parking C.A.T. qui figure sur les aires de Campingcar-infos (N 47.07637, E 16.27455, 7 € avec services).

Pour 7 euros nous pouvons nous garer sur un emplacement herbeux ou sur du gravier, prendre la navette jusqu’au château et retour, passer la nuit, se brancher en électricité et faire les services.

Nous ne serons que 2 CC à en profiter ce soir-là.

Nous montons donc en navette jusqu’au château et l’entrée ne nous est pas facturée car dans la plupart des monuments et musées d’état en Italie, l’entrée est gratuite pour les seniors (+ 65 ans).

Nous profitons d’autant mieux de la visite surtout que ce château est très beau (construction octogonale avec 8 tours elles aussi octogonales).

Nous rentrons au parking pour passer la nuit avec vue sur le château illuminé.

 

Nous avons fait 185 km aujourd’hui. Cumul en Italie 1462 km. Castel del Monte, parking, (N47.07637, E16.27455, 7 € avec services).


Mardi 18 septembre 2012

De Castel del Monte à Alberobello

 

Calme encore cette nuit malgré quelques aboiements nocturnes de chiens, mais rien de bien méchant.

Au réveil il fait déjà chaud (18°), mais le ciel est voilé.

Nous retournons vers la côte. Après quelques courses à Molfetta, nous nous arrêtons pour visiter le joli village de Giovinazzo. Croquignolet dit le Routard ! Pour notre part nous le trouvons intéressant et nous flânons un petit moment dans ses ruelles.

Ensuite nous contournons soigneusement Bari car les grandes villes ne nous attirent pas, sauf les plus remarquables. Nous préférons aller à Polignano a Mare où les maisons sont perchées sur des falaises minées de grottes marines. Encore une jolie ville.

Nous quittons à nouveau le littoral, qui n’a rien d’exceptionnel, à part les 2 dernières villes visitées, pour entrer dans les terres et découvrir les trulli d’Alberobello. La température atteint 28°.

Les trulli sont des constructions de pierres sèches au toit conique, caractéristiques de cette région. Ils sont classés au patrimoine mondial de l’Unesco.

Nous stationnons le camping-car sur une aire de services située au coeur d’Alberobello, à 2 pâtés de maisons de la zone des trulli (N 40.78254, E 17.23413, 19 € avec élect., wifi et services).

Nous partons immédiatement découvrir une première zone de trulli puis nous revenons dormir au CC.

 

Nous avons fait 140 km aujourd’hui. Cumul en Italie 1602 km. Aire d'Alberobello, (N40.78254, E17.23413, 19 € avec élect., wifi et services).


Mercredi 19 septembre 2012

D'Alberobello à Otrante

 

Il fait chaud ce matin (23° à 10h) lorsque nous repartons à l’assaut des trulli, pour la 2 ème zone que nous trouvons plus authentique.

De retour au CC, alors que nous nous apprêtions à partir, un Italien nous aborde en demandant, dans un français approximatif, si nous voulions vider notre cassette de WC pour tester un nouvel appareil à vidanger. Et voilà que notre cassette se retrouve dans un appareil qui permet de vidanger automatiquement et de rincer sans avoir à manipuler la cassette.

Elle se retourne, se vide, se rince, recommence un 2ème cycle, et tout ça sous le regard d’un aréopage d’experts très distingués et très intéressés par la vidange de nos ... euh, comment dire?... de nos déchets!

Au bout d’une minute environ, la cassette est restituée, propre.

Nous pouvons enfin partir en ayant gagné une corvée de vidange en moins ! Peut-être verrons-nous bientôt cette machine sur nos aires de services ?

Personnellement j’en doute car même si le matériel semble efficace, il doit être onéreux et ne semble pas s’adapter à tous les types de cassettes.

Nous reprenons la route vers le littoral, direction Brindisi, en traversant une campagne verdoyante.

Nous nous arrêtons face au port militaire de Brindisi pour déjeuner, mais nous ne visitons pas la ville qui présente peu d’intérêt d’après les guides.

La température ne cesse de monter et elle atteint maintenant 30°.

Nous nous orientons vers Lecce où nous stationnons à la périphérie du centre historique pour le visiter. Cette ville est surnommée la Florence du sud, mais nous sommes loin de partager cet avis.

Après une promenade dans ses rues et la visite de quelques monuments nous reprenons le CC pour chercher un point de chute sur la côte, vers Otranto.

Après bien des échecs car les aires que nous avions repérées sur les listes sont toutes fermées, nous atterrissons dans un camping à Otranto, le camping Idrina.

 

Nous avons fait 171 km aujourd’hui. Cumul en Italie 1773 km. Otranto, camping Idrina. (N40.14306, E18.49516)


Jeudi 20 septembre 2012

D'Otrante à Porto Cesareo 

 

Ce camping ne nous laissera pas un souvenir impérissable : nuit bruyante, douches chaudes à jetons ne délivrant qu’une minute d’eau chaude, connexion wifi annoncée mais impossible à réaliser, etc.

Nous visitons Otranto avant de repartir vers le sud. Il est 11h30 et il fait 23°. Il y a des nuages dans le ciel, mais le soleil réussit à passer entre eux. Par contre il y a beaucoup de vent, ce qui n’est pas désagréable car ça permet de mieux supporter la chaleur.

La côte au sud d’Otranto et jusqu’à la pointe au Capo di Leuca est de toute beauté. C’est une corniche permanente et on domine la mer qui est d’un bleu intense.

Nous déjeunons sur le parking du Capo di Leuca avant d’entamer la remontée vers le nord. Nous sommes au bout du talon de la botte.

Sans être aussi belle que la côte orientale, la côte occidentale est intéressante. Elle est plus basse, et formée de zones rocheuses séparées entre elles par de belles plages de sable fin.

Nous avions prévu de visiter Gallipoli, mais un panneau indique que la circulation des campings-cars et caravanes est interdite en ville.

Nous nous passerons de la visite de Gallipoli et ses commerçants se passeront de nos euros !

Vers 5h nous arrivons sur l’aire de Punta Prosciutto à Porto Césareo (N 40.29274, E 17.76533, 14 € avec électricité et services. Attention : eau non potable).

C’est un petit paradis, situé au bord de la mer, les CC sont séparés par des tamaris qui procurent un peu d’ombre, l’accueil est sympathique, bref parfait !

 

Nous avons fait 170 km aujourd’hui. Cumul en Italie 1943 km. Aire de Punta Prosciutto à Porto Césareo (N 40.29274, E 17.76533, 14 € avec électricité et services. Attention : eau non potable)


Vendredi 21 septembre 2012

De Porto Cesareo à Matera 

 

 C’est encore un grand soleil qui nous réveille ce matin, mais avec du vent.

Un commerçant ambulant est venu nous proposer du pain, des fruits et légumes et un petit dépannage alimentaire.

Nous quittons cette oasis après avoir fait les services et acheté de l’huile d’olive de la production des propriétaires.

Nous continuons de remonter cette côte agréable jusqu’à Taranto.

C’est encore une grosse ville que nous ne visiterons pas car elle ne présente pas d’intérêt pour nous. Nous entrons dans les terres pour nous rendre à Matera. Nous quittons alors les Pouilles pour entrer dans le Basilicata.

Nous arrivons à Matera, ville célèbre pour ses sassi.

Les sassi sont des constructions troglodytes aménagées dans des cavités naturelles. A Matera il y a plusieurs quartiers de sassi et ils sont classés au patrimoine mondial de l’Unesco.

Nous allons sur l’aire agriturismo de Pantaléone (N 40.65268, E 16.60751, 12 € avec élect. et services)

Comme elle est située à environ 5 km de la ville, le propriétaire propose une navette pour nous emmener voir les sassi à 16h.

A l’heure dite un employé nous emmène avec une voiture particulière (nous ne sommes que 2) et nous dépose près d’un bureau de l’office de tourisme. Il nous donne le n° de téléphone à appeler pour le retour.

Nous nous promenons dans ce dédale de ruelles extraordinaire où les maisons faites dans des grottes aménagées se superposent et qui comporte pas moins de 160 églises troglodytes, d’après le Routard. On ne les a pas comptées et on s’est contenté d’en visiter 3.

Mais ce parcours est très fatigant car il y a de nombreuses marches à monter et à descendre, aussi nous abrègerons la visite et, sur un coup de fil notre voiture avec chauffeur revient nous chercher à 19h, à l’endroit où nous avions été déposés.

Ce service ne nous a pas été facturé !

Nous regagnons le CC, bien contents de retrouver notre home.

 

Nous avons fait 142 km aujourd’hui. Cumul en Italie 2085 km. Matera, aire agriturismo de Pantaléone (N40.65268, E16.60751, 12 € avec élect. et services).


samedi 22 septembre 2012

De Matera à Camigliatello

 

Il fait toujours beau et la température s’élève déjà à 20° à 10h, heure à laquelle nous quittons l’aire de Pantaléone.

Nous nous dirigeons vers le promontoire situé en face de Matera, qui permet d’avoir une vue d’ensemble sur les sassi.

Pour ça nous devons retraverser la ville et, en passant, nous tombons sur un marché. Nous nous arrêtons pour faire quelques courses et profiter de l’ambiance des marchés italiens. Nous ne sommes pas déçus.

Après courses et dernières photos des sassi, nous continuons notre périple vers la pointe de la botte.

Nous rejoignons le littoral à Metaponto et nous suivons la côte jusqu’à Rossano.

Durant cette partie de trajet nous quittons le Basilicata pour entrer en Calabre.

Cette partie est sans intérêt car on est assez loin de la mer, sauf dans la dernière partie du trajet.

A Rossano nous nous enfonçons dans les terres pour aller à la station de sports d’hiver de Camigliatello où nous envisageons de passer la nuit.

La route est étroite, mais on peut quand même se croiser, très sinueuse et parfois mal revêtue.

La traversée de Longobucco est particulièrement difficile avec une montée longue et étroite que nous avons dû aborder en première tant elle était raide, une autre route prise par erreur à contre-sens avec un demi-tour dans une rue étroite et en pente. Il faut dire que notre GPS n’a pas été top sur ce coup-là.

Nous sommes néanmoins arrivés à Camigliatello où nous avons trouvé un beau parking plat (N 39.33767, E 16.44159, gratuit depuis le 15/09, pas de services) en plein centre de cette petite ville.

La station est gentiment animée en ce samedi soir et nous avons sacrifié au rituel de la balade du soir : tout le monde sort faire des allers et retours sur la rue principale, habillé sur son 31 en se dévisageant mutuellement. Les filles rigolent en lorgnant vers les garçons qui paradent sans donner l’air de s’intéresser aux filles, les familles rassemblent leurs enfants avec force gestes et paroles sonores, les vieux, assis sur un banc, observent en commentant. C’est l’Italie !

 

Nous avons fait 291 km aujourd’hui. Cumul en Italie 2376 km. Camigliatello où nous avons trouvé un beau parking plat (N 39.33767, E 16.44159, gratuit, pas de services).


Dimanche 23 septembre 2012

De Camigliatello à Ferruzzano

 

Nuit fraîche (nous sommes à 1300 m d’altitude) et un peu bruyante car nous sommes près du centre ville. Après quelques courses alimentaires, nous quittons cette petite station vers 10h. Il fait toujours beau.

Nous désirons rejoindre la côte sud, mais des détours dus à des travaux, des marchés coupant la route dans de petits villages et nous obligeant à emprunter des chemins peu carrossables, nous finissons par prendre l’autoroute pour rejoindre cette côte à Catanzaro Lido. Nous continuons de longer la mer vers le sud pour nous arrêter au Lido di Squillace pour déjeuner. Nous trouvons sans problème un parking face à la mer le long d’une plage de sable.

Depuis ce matin la température ne cesse d’augmenter, il fait maintenant plus de 30° et il n’y a même pas une petite brise pour nous soulager. Après le repas nous décidons de nous baigner pour nous rafraîchir.

Vers 15 nous reprenons notre chemin vers le sud.

Cette région de la Calabre paraît pauvre. Nous roulons à l’heure de la sieste, surtout que nous sommes dimanche, et il n’y a pas beaucoup de monde dans les villes et villages que nous traversons.

Vers 18h nous atteignons Ferruzzano, lieu où nous pensons pouvoir trouver un stationnement car nous l’avons lu dans des récits sur internet.

En effet à cet endroit il y a un long front de mer avec une route bordée par une large bande herbeuse sur laquelle sont installés une dizaine de CC qui semblent être là depuis un certain temps. Il n’y a pas de maisons qui bordent cette voie.

Nous trouvons une place sans problème et nous nous installons pour passer la nuit (N 38.01435, E 16.13358, gratuit, eau et vidanges possibles).

Il fait de plus en plus chaud et la nuit sera pénible, la température baissant à peine.

 

Nous avons fait 302 km aujourd’hui. Cumul en Italie 2678 km.  Ferruzzano, parking (N38.01435, E16.13358, gratuit, eau et vidanges possibles)


Lundi 24 septembre 2012

De Ferruzzano à Villa San Giovanni

 

 Il fait déjà 26° ce matin à 9h. La nuit a été un peu difficile à cause de la chaleur et aussi du bruit du chemin de fer qui passe derrière, sans compter les éternels chiens errants qui se mettent à aboyer en pleine nuit.

Cette température élevée nous surprend car nous avions choisi cette période pour éviter la canicule et nous sommes en plein dedans.

Vers 10h, comme d’habitude, nous reprenons notre route, l’objectif du jour étant la Sicile.

Nous continuons le tour de la botte jusqu’à Reggio di Calabria.

A partir de Bova Marina nous apercevons la Sicile avec l’Etna qui domine le paysage.

Nous voulons faire un plein avant d’entrer en Sicile car nous craignons que le carburant soit plus cher sur l’île.

Nous ne vous avons pas encore parlé du gazole en Italie.

Alors qu’en France il est aux alentours de 1,45 € /l, en Italie il est autour de 1,75 €/l.

Les prix varient d’une station à l’autre et nous avons vu un record à 1,895 €/l.

Autant dire que le carburant est un poste important de notre budget vacances.

Nous faisons donc le plein à Reggio di Calabria puis nous allons à Villa San Giovanni pour prendre le ferry pour la Sicile.

Tout au long de cette route nous voyons la Sicile à quelques kilomètres, qui nous paraît très proche, séparée de l'Italie continentale par le détroit de Messine.

Nous prenons notre ticket à la guérite de l’embarcadère et nous rejoignons la file de véhicules qui est en train d’embarquer. Il n’y a pas d’attente, les ferries font la navette incessante dans le détroit de Messine. Nous prenons un aller et retour valable 3 mois, ce qui nous laisse de la marge !

 

De Messine à Giardini-Naxos

 

Nous embarquons à midi. Le bateau est plein. Après 25 mn de traversée nous débarquons à Messine.

La traversée de Messine est un peu pénible, avec une circulation intense due à la sortie des écoles.

Apparemment le prix du carburant n'est pas différent que sur le continent.

Nous longeons un peu la côte, mais des difficultés de circulation (travaux, pont trop bas!) nous encouragent à emprunter un petit tronçon d'autoroute payante.

Nous arrivons enfin à l'aire de Giardini-Naxos, Lagani Parking, belle aire stabilisée dont certains emplacements ont même une douche privative. Au-dessus de nous, l'Etna fume!

Après le déjeuner nous restons un peu à l'emplacement puis, vers 17h, nous allons prendre le bus, à une centaine de mètres, pour visiter Taormina, joli village perché où il n'est pas recommandé de se rendre avec le camping-car.

 

Cette petite ville perchée est très jolie et très animée. Nous nous promenons dans ses rues. Peu à peu les lumières s'allument et nous profitons des vues sur la côte illuminée.

Dans un café où nous mangeons un panini, nous rencontrons un ancien guide touristique parlant français et nous profitons de ses connaissances pour glaner quelques renseignements.

Nous reprenons le bus vers 21h30. A l'arrêt nous engageons la conversation avec un couple de Russes...

De retour à l'aire de stationnement, une discothèque proche nous arrose de ses décibels jusque minuit! D'après un voisin ce n'est qu'un moindre mal, le week-end c'est jusque 4 h du matin!

 

Nous avons fait 164 km aujourd’hui. Cumul en Italie 2842 km. Aire de Giardini-Naxos, "Lagani parking" (N37.82092, E15.26746, 15 € avec élect., tous services).


Mardi 25 septembre 2012

De Giardini-Naxos à l'Etna

 

Services faits sur l'aire, nous prenons la route vers 10h45, avec 28° au thermomètre. Nous prenons la direction de l'Etna.

La route qui nous est indiquée nous fait traverser de petits villages, mais dans l'ensemble ça passe bien. A un moment nous suivons un bus estonien, lorsque, dans un virage en épingle, il est resté coincé, son porte-à faux frottant la route.

Après plusieurs minutes il a réussi à s'en sortir en forçant et en retirant un peu du revêtement, mais le chauffeur s'arrachait les cheveux ! Et le bus perdait de l'eau quand il est reparti...

Arrivé au sommet de la route nous nous installons sur un grand parking à 1900 m d'altitude (N 37.69914, E 15.00333, 10 €, pas de services).

Nous faisons un tour aux environs et nous nous renseignons pour la montée à l'Etna.

Nous retournons au CC pour déjeuner, puis, chaussés de nos chaussures de randonnée, nous attaquons en hors-d'oeuvre, le tour du cratère Silvestri datant de 1986, et situé près du parking.

C'est intéressant à faire, mais Mireille ne peut pas suivre. Jacques fait donc le tour seul.

Le second cratère immédiatement accessible, datant de 2002, présente la longue escalade d'une rampe à 35% et même Jacques ne se sent pas de le faire.

Nous abandonnons aussi l'idée d'aller au sommet car nous n'avons pas la capacité physique de le faire. D'ailleurs des avertissements en plusieurs langues le déconseillent quand on a des ennuis de santé.

Nous retournons nous reposer au CC.

A partir de 17h le parking se vide et il ne reste bientôt plus qu'une dizaine de CC qui vont y passer la nuit.

Progressivement les lumières de la ville de Catania qui est au pied du volcan, s'allument et bientôt c'est toute la plaine qui est illuminée. Le spectacle est magnifique.

Nous apprécions la fraîcheur de l'altitude.

 

Nous avons fait 53 km aujourd’hui. Cumul en Italie 2895 km.  Parking de l'Etna (N37.69914, E15.00333, 10 €, pas de services).


Mercredi 26 septembre 2012

De l'Etna à Syracuse

 

Après une nuit très calme, il fait 15° ce matin (ça fait du bien!) et le ciel est voilé. Nous sommes prêts à 9h car le parking doit être libéré à 10h.

Mais un voisin néerlandais, qui a un Hymer comme nous, a des ennuis avec sa serrure de cellule. Comme c'est la même que la nôtre, Jacques propose son aide pour la réparer, mais ceci nous fait perdre 1h (et gagner 2 amis!).

La réparation effectuée, c'est donc à 10h, après un rappel ferme du gardien du parking, que nous prenons la route de la descente par la face sud (nous étions montés par la face est).

Cette route est nouvelle car elle a été refaite après l'éruption de 2002, et elle est construite sur la coulée du volcan. Le paysage est plus caractéristique d'un environnement volcanique que de l'autre côté, plus minéral, la végétation commençant à peine à reprendre ses droits.

Au fur et à mesure que nous descendons, le thermomètre monte et le temps est lourd. Il fait 33° quand nous atteignons Syracuse.

Nous stationnons près de la ville historique sur le parking Molo San Antonio, réservé pour moitié aux cars de tourisme et pour moitié aux véhicules particuliers (N 37.06462, E 15.28557, payant, aucun services). Il a le grand avantage d'être le plus proche de la vieille ville.

Nous visitons la vieille ville, mais le charme de la chanson n'opère pas. Nous avons du mal à apprécier ces vieilles pierres qui ne sont pas mises en valeur, certains immeubles, pourtant réputés, tombent littéralement en ruines. La cathédrale emportera quand même nos suffrages, elle est même de toute beauté.

De retour au CC, nous reprenons la route à la recherche du bivouac du soir et c'est à Fontane Bianche que nous nous posons dans une aire en bord de mer (N 36.96384, E 15.21992, 20 € avec élect. et services).

Cette aire est très bien située, mais nous l'avons quand même trouvée chère car les équipements sont rustiques et peu nombreux. Au risque de nous répéter, l'accueil dans les campings proposant des réductions hors saisons (ACSI ou Camping-chèques) est préférable car pour une quinzaine d'euros vous bénéficiez de tout le confort d'un vrai camping.

La côte est très découpée et les rochers forment une piscine naturelle juste devant l'aire. Mais pour nous l'accès à la mer est difficile à cause des rochers, aussi c'est sous une douche froide que nous trouvons un peu de fraîcheur car il fait toujours aussi chaud.

 

Nous avons fait 144 km aujourd’hui. Cumul en Italie 3039 km. Aire de Fontane Bianche (N36.96384, E15.21992, 20 € avec élect. et services).


Jeudi 27 septembre 2012

De Syracuse à Punta Braccetto 

 

La température ne baisse toujours pas et à 10h30, quand nous quittons l'aire, il fait déjà 26°.

La nuit n'a pas été des plus calmes, avec chiens qui aboient et voisins très matinaux !

Après avoir fait quelques courses nous allons visiter Noto qui est une ville superbe, reconstruite en style baroque après le tremblement de terre de 1693 qui a pratiquement détruit toute la Sicile.

La visite s'effectue sous un soleil de plomb, il fait maintenant 34°. Jusqu'où cela montera-t-il ?

Nous reprenons la route vers le Capo Passero qui est le point le plus méridional de la Sicile (et de l'Italie) à N 36.66951, E 15.12671, où nous déjeunons.

Nous avons terminé la côte est et nous nous dirigeons maintenant vers l'ouest, tout en longeant la mer. Nous voyons une succession de petites stations balnéaires, possédant de belles plages, quasiment désertes à cette saison, surtout en milieu de semaine.

Vers 17h30, forts de notre expérience d'hier, nous préférons nous arrêter dans un camping ACSI à Punta Braccetto, au bord de la mer, qui ne nous coûtera que 14 €, avec sanitaires privés, douche chaude, électricité, sur un emplacement spacieux à 2 pas d'une plage de sable fin, avec accès direct.

Nous en profitons d'ailleurs tout de suite pour nous baigner dans une mer transparente et rafraîchissante.

 

Nous avons fait 137 km aujourd’hui. Cumul en Italie 3176 km. Punta Braccetto,  Scarabeo camping (ACSI, N36.81722, E14.46722)


Vendredi 28 septembre 2012

Il fait toujours aussi chaud et on décide de rester une journée de plus dans ce camping. C'est la première fois qu'on se pose depuis notre arrivée en Italie.

Mireille utilise les machines à laver du camping pour faire une lessive et on va se baigner à la plage dès 10h30 pour éviter les grosses chaleurs.

De retour à l'emplacement nous achetons quelques produits locaux à la réception, puis nous restons à l'ombre pour attendre que le gros de la chaleur se passe.

Jacques profite de la connexion internet du camping pour mettre (enfin!) le blog à jour et vers 17h30 nous retournons à la plage pour nous baigner à nouveau.

Soirée et nuit calmes.


Nous avons fait 0 km aujourd’hui. Cumul en Italie 3176 km. Punta Braccetto,  Scarabeo camping (ACSI, N36.81722, E14.46722).


Samedi 29 septembre 2012

De Punta Braccetto à Porto Empedocle


La chaleur est toujours présente quand nous quittons ce camping où nous étions très bien. Il y a même un boulanger qui est venu dans le camp pour proposer du pain.

Aujourd'hui nous allons quitter le bord de mer pour aller voir la Villa Casale à Piazza Armerina.

Nous traversons des paysages de culture intensive où de nombreuses serres abritent des tomates et des piments.

Au bord de la route des cactus sont couverts de figues de barbarie bien mûres.

Nous arrivons à la Villa Casale à 12h30 sous un soleil de plomb (34°) et nous entamons immédiatement la visite.

La Villa Casale est une riche villa romaine découverte en 1929 et dont les sols sont couverts de magnifiques mosaïques. Pour plus de détails voyez votre guide préféré.

Heureusement les anciennes verrières qui recouvraient le site et faisaient un effet de serre ont été remplacées en grande partie par des toits en dur, et nous ne souffrons pas de la chaleur pendant cette visite.

L'entrée a été gratuite pour nous, mais nous ne savons pas si c'est parce que nous sommes seniors ou si c'est grâce aux journées mondiales du patrimoine qui se déroulent ce weekend.

La visite est très intéressante, les mosaïques sont très bien conservées et d'une finesse extraordinaire.

Nous quittons les lieux vers 15h pour nous diriger vers la mer et la ville d'Agrigente où il y a la Vallée des Temples à visiter.

Il est un peu tard quand nous y arrivons. Nous décidons de reporter la visite à demain et nous continuons vers la côte pour voir la Scala dei Turchi, falaise blanche qui se jette dans l'eau bleue de la mer Méditerranée.

Après quelques photos nous partons à la recherche de notre coin pour la nuit. Les emplacements repérés ne sont pas ouverts et nous allons à Porto Empedocle sur une petite aire située en bord de plage, mais aussi en bord de route (N37.28923, E13.49308, 16 €, tous services + douche).

Nous nous empressons de profiter de la douche froide pour nous rafraîchir, la mer, agitée, ne se prêtant guère à y faire trempette.

 

Nous avons fait 233 km aujourd’hui. Cumul en Italie 3409 km. Porto Empedocle, Area Punta Piccola Park (N37.28923, E13.49308, 16 €, tous services + douche).


Dimanche 30 septembre 2012

De Porto Empedocle à Mozia

 

Les bruits de la route ne nous ont pas gêné car la mer les couvrait et nous avons passé une bonne nuit. Du pain frais nous attendait ce matin à la réception et après le petit-déjeuner nous partons visiter la Vallée des Temples.

Le temps a un peu changé : s'il fait toujours chaud (29° à 10h), le ciel est couvert et l'atmosphère est lourde.

Nous allons donc visiter cette série de temples romains, construits en enfilade sur une crête appelée, à tort, vallée !

Nous avons encore droit à l'entrée gratuite au site, mais ici on nous précise que c'est pour les journées du patrimoine.

Encore une belle visite, mais fatigante car les temples sont disséminés sur environ 1,5 km.

Comme nous sommes garés sur le parking Est qui est en haut du site, la visite se fait en descendant, mais pour le retour il faut monter.

Heureusement une petite navette nous épargnera de trop gros efforts.

De retour à Porto Empedocle nous déjeunons sur un parking du port, puis nous continuons en direction de Marsala que nous atteignons vers 17h.

La route ne présente pas beaucoup d'intérêt, loin de la côte. Quelques gouttes de pluie ne suffisent pas pour laver le CC, ni pour faire baisser la température.

Nous contournons Marsala que nous n'avons pas prévu de visiter, pour continuer vers le nord jusqu'aux marais salants de Mozia.

La côte est très jolie avec des moulins, des marais salants et des gros tas de sel.

Là nous avons repéré le parking d'un embarcadère pour se rendre à l'ile de Mozia et nous nous y installons pour y passer la nuit (N 37.86238, E 12.48489, gratuit, pas de services). Il y a déjà un CC allemand qui nous tiendra compagnie.

Un orage éclate le soir, la pluie ne dure pas longtemps mais laisse une ambiance humide et une moiteur très désagréable s'installe.

 

Nous avons fait 189 km aujourd’hui. Cumul en Italie 3598 km. Mozia, parking de l'embarcadère (N37.86238, E12.48489, gratuit, pas de services).


Lundi 1 octobre 2012

De Mozia à Palerme

 

Nuit calme sur ce petit parking, que nous quittons à 9h10.

Le temps est couvert et la température est de 23°.

Par une belle route en lacets, mais parfois dans les nuages, nous atteignons Erice à 700 m d'altitude.

C'est un joli village médiéval et nous parcourons ses ruelles pavées. La spécialité locale est la pâtisserie à base de pâte d'amande et nous en faisons provision. Malheureusement pour vous elles ne se conservent pas longtemps et nous sommes obligés de les consommer rapidement.

Les nuages qui entourent la colline ne nous permettent pas d'apprécier la vue sur le littoral qui doit être splendide si on en croit les guides. Bon, on reviendra pour la vue... ou pas !

Nous redescendons de ce nid d'aigle pour nous rendre à San Vito lo Capo.

Peu avant d'y arriver, nous nous arrêtons à la Baia Sainte Marguerite, pour déjeuner au bord de la plage. La température est remontée à 30°, mais le ciel alterne nuages et éclaircies.

Nous continuons jusqu'à San Vito lo Capo, mais cette station balnéaire ne nous charme pas et nous repartons aussitôt en direction de Palerme. Quelques gouttes de pluie tombent, mais rien de bien méchant.

Palerme !

On ne sait pas ce qui nous attend là-bas. Nous avons lu et entendu tout et son contraire. Très sale, très pauvre, mal fréquentée, mafia, centre historique très beau et propre, circulation impossible, etc.

Nous avons une petite appréhension pour y aller.

Nous avions l'intention de prendre la SS 186 qui permet de rentrer dans Palerme par le sud où se trouve l'aire de stationnement que nous avons choisie, mais la route est coupée et nous sommes contraints de prendre l'autoroute qui nous fait entrer dans Palerme par l'ouest.

De ce fait nous devons traverser toute la ville, à 17h!

Très grosse affluence, beaucoup de voitures en double file pour la sortie des écoles, scooters qui se faufilent et doublent par la droite ou la gauche, il faut faire très attention quand on doit changer de file ou de direction. Les stops ne sont pas respectés et la priorité est à celui qui s'impose aux autres.

Tout ça dans un déluge de klaxons et de pétarades.

On adopte le même style de conduite et, tant bien que mal, on arrive au Green Park où nous allons passer 2 nuits (N 38.10977, E 13.34247, 20 €, tous services, douches froides).

Nous nous installons puis nous partons à pied en reconnaissance vers le centre historique.

L'entrée de la vieille ville n'est qu'à 500 m du parking, mais elle est assez étendue.

Nous profitons de Palerme illuminée.

L'ambiance semble tranquille, il y a peu de monde dans les rues, mais nous avons été marqués par la présence de policiers équipés de gilets pare-balles et de mitraillettes.

Nous terminons la soirée dans un restaurant conseillé par le routard et sur le retour vers l'aire de stationnement, nous nous offrons une bonne glace en récompense de nos efforts pédestres.

 

Nous avons fait 209 km aujourd’hui. Cumul en Italie 3807 km. Palerme, Green Park (N38.10977, E13.34247, 20 €, tous services, douches froides).


Mardi 2 octobre 2012

Palerme

 

Malgré sa situation en plein secteur urbain (l'aire est entourée par des immeubles et le Green Park n'a de Green que le nom!), la nuit a été calme.

Nous partons tôt (9h) pour visiter les catacombes des Capucins qui ne sont qu'à 5 mn à pied du Green Park.

C'est très impressionnant! Ce sont 8000 corps qui sont alignés, debouts ou couchés, vêtus de leurs habits d'époque. A voir !

On n'a pas le droit de photographier à l'intérieur aussi ces photos sont faites d'après des cartes postales © Smeraldi Edizioni.

Un peu retournés par cette visite nous nous dirigeons ensuite vers le Palazzio dei Normanni.

La gratuité de l'entrée nous est accordée au vu de notre grand âge et nous pouvons visiter la magnifique Chapelle Palatine, toute de mosaïque et de dorures et les appartements royaux qui sont maintenant le siège de l'assemblée régionale.

Il pleut à verse lorsque nous sortons et nous n'avons rien pris pour nous couvrir.

Bien à propos les vendeurs à la sauvette qui proposent des souvenirs de pacotille aux touristes ont prestement bâché leurs étals et proposent à la place des parapluies.

C'est donc lestés de 2 nouveaux parapluies (notre collection s'agrandit!) que nous rejoignons la cathédrale pour une visite intérieure décevante. Nous déjeunons de street food et, la pluie ayant cessé, nous passons l'après-midi à déambuler dans les ruelles et venelles du quartier historique qui nous conduisent au port.

Un bus nous rapproche de notre domicile à roulettes, que nous rejoignons bientôt, non sans avoir repris des forces sous forme d'une bonne bière, à la terrasse d'un petit bistro de quartier, où nous profitons pour acheter des panini pour le soir.


Nous avons fait 0 km aujourd’hui. Cumul en Italie 3807 km. Palerme, Green Park (N38.10977, E13.34247, 20 €, tous services, douches froides).


Mercredi 3 octobre 2012

De Palerme à Oliveri

 

Le ciel est redevenu tout bleu ce matin et la température monte à 27°.

Cette 2ème nuit a été calme également malgré une pétarade hier soir qui nous a fait craindre une fusillade. Mais l'absence de sirènes de police nous a plutôt fait penser à des pétards. On ne saura jamais la vérité.

Au moment de quitter Palerme, nous faisons un petit bilan.

Tout s'est bien passé. Nous n'avons eu, à aucun moment, l'impression d'être en insécurité. Toutefois la présence de policiers lourdement armés nous amène à penser que le risque d'attentats envers les juges et policiers est bien réel, mais il semble que les touristes ne risquent rien ou presque.

Les bâtiments historiques sont bien conservés, mais dès qu'on s'éloigne des grandes artères, les bâtiments sont décrépis et mal entretenus.

La propreté dans le centre historique est relative, même si des efforts sont faits autour des grands monuments, mais dès qu'on entre dans les ruelles, ce ne sont que poubelles qui débordent, papiers gras et bouteilles vides qui jonchent le sol, vieux meubles laissés sur place. En dehors du centre historique, ce n'est pas mieux.

La circulation est difficile, mais on s'adapte et en conduisant comme les Italiens, on réussit à se faire sa place dans le trafic.

Nous prenons la direction de Monréale pour visiter la cathédrale et le cloître que nous trouvons magnifiques.

Nous quittons Palerme et sa région pour aller à Cefalù (prononcer Céfalou). 

La route suit la côte et nous fait découvrir de très beaux points de vue.

Nous déjeunons sur le front de mer, mais nous apprenons que le stationnement y est interdit aux CC. Quand nous voulons le garer pour visiter la cité, c'est 15 € qui nous sont demandés pour 24h indivisibles. N'ayant l'intention que d'y rester 2h, nous nous échappons de ce piège à touristes. Cefalù n'aura pas nos sous !

On continue de suivre la côte toujours aussi belle, par la route côtière.

Après un arrêt forcé (un scooter n'a pas su s'arrêter et a percuté le camping-car par l'arrière), Nous nous rendons à Oliveri pour passer la nuit au camping ACSI Marinello.

 

Nous avons fait 222 km aujourd’hui. Cumul en Italie 4029 km.  Oliveri, camping ACSI Marinello (N38.13237, E15.05454).


Jeudi 4 octobre 2012

De Oliveri à Messine

 

Beau temps dès le matin mais la température devient supportable (25° à 10h).

Nous quittons ce camping de bord de mer où nous avons pu bénéficier du wifi gratuitement.

C'est notre dernier jour en Sicile.

Nous longeons la côte nord qui est très belle sous le soleil et le ciel bleu. Nous allons jusqu'au Capo di Milazzo et faisons un petit arrêt dans Milazzo qui est une ville très vivante. Nous continuons, traversons une vaste zone industrielle et filons vers Torre Faro, pointe nord-est de la Sicile et point le plus proche du continent. Ici le détroit de Messine ne mesure que 3300 m.

Malgré la saison bien avancée nous pouvons voir que la végétation est toujours en fleurs : lauriers-roses, bougainvilliers, hibiscus, ficus géants, etc.

Nous nous dirigeons ensuite vers Messine et, quelques km avant la ville, nous nous arrêtons sur un parking pour déjeuner, face à la côte italienne.

Nous rejoignons l'embarcadère avec dans l'esprit les difficultés que nous avions eues pour traverser Messine à l'aller.

Mais en arrivant du nord, c'est beaucoup plus facile puisque les quais de la compagnie que nous avons choisie (Caronte) se situent juste à l'entrée de ville.

Nous n'avons pas à faire la queue au guichet puisque nous avons déjà notre billet, et nous embarquons immédiatement dans un ferry plus gros que celui de l'aller. Pas d'attente donc et le ferry appareille presque aussitôt.


Arriverderci Sicilia...



De Villa San Giovanni à Marina di Zambrone

 

La traversée nous semble beaucoup plus rapide et 15/20 mn après nous débarquons à Villa San Giovanni.

Direction le nord par la route SS 18 qui longe le littoral et offre des vues époustouflantes. Malheureusement il est très difficile de s'arrêter pour faire des photos. Certains endroits sont vertigineux et la route passe du niveau de la mer jusqu'à 480 m d'altitude dans une succession de virages impressionnants. Le panorama sur la côte est spectaculaire, avec au loin les iles éoliennes qui se détachent à l'horizon.

Cette côte de la Calabre est beaucoup plus belle que la côte sud. De même l'environnement est plus propre.

Vers 17h nous cherchons un point de chute pour la nuit et nous repérons la région de Tropéa qui est le Saint-Trop' de la Calabre.

Comme nous ne trouvons pas beaucoup d'intérêt à ce genre de station, nous préférons aller dans un village voisin, Marina di Zambrone.

Notre GPS nous indique une route sinueuse et pentue à souhaits, et nous rejoignons cette station vers 18h.

Nous stationnons sur le front de mer (N38.70544, E15.96584, gratuit, pas de services).

Il est évident que ce ne serait pas possible en haute saison.

Quelques familles sont encore sur la plage et nous assistons à un superbe coucher de soleil sur les iles Éoliennes et en particulier le Stromboli.

 

Nous avons fait 211 km aujourd’hui. Cumul en Italie 4240 km. Marina di Zambrone., (N38.70544, E15.96584, gratuit, pas de services).


Vendredi 5 octobre 2012

De Marina di Zambrone à Maratea

 

Nuit très calme. Il fait toujours beau et chaud, 23° à 9h45 quand nous quittons cette petite plage pour prendre la direction du Nord. La route est toujours aussi belle et nous avons la chance, en remontant vers le nord, d'avoir le soleil dans le dos qui éclaire les paysages.

Après un court arrêt pour déjeuner, nous arrivons à Maratea, village perché à 300 m d'altitude.

C'est un incroyable dédale de ruelles et d'escaliers que nous prenons le temps de visiter.

Puis nous montons jusqu'à la statue du Christ Rédempteur, statue de 22 m de haut érigée au sommet d'une colline à plus de 600 m d'altitude. La route qui y mène est époustouflante et offre des vues sur le littoral plusieurs centaines de mètres en-dessous de nous. Elle finit par un parking, puis une navette devrait nous conduire jusqu'en haut. Mais en cette saison, le parking est fermé et la navette n'existe plus, aussi nous entamons la dernière partie de l'escalade dont les virages en lacets sont sur des viaducs suspendus au-dessus du vide ! A vous donner des frissons !

Nous pensions dormir sur le parking, mais comme il est fermé nous redescendons au village pour en trouver un autre. Rien ne nous satisfaisant, nous avisons un petit parking privé dont la propriétaire nous accorde volontiers l'autorisation d'y passer la nuit.

 

Nous avons fait 217 km aujourd’hui. Cumul en Italie 4457 km. Maratea, parking privé.


Samedi 6 octobre 2012

De Maratea à Pompei

 

Ce matin nous avons été réveillés par les Canadair qui passaient au-dessus de nos têtes.

Hier nous avions bien vu un incendie sur la montagne face à Maratea, mais cela avait l'air de n'inquiéter personne et il faut bien reconnaître que depuis que nous sommes en Italie, et surtout en Sicile, les feux de broussailles sont courants et les montagnes fument de partout. Ces incendies sont d'ailleurs plus ou moins bien maîtrisés et les traces de sinistres sont nombreuses.

Mais ce matin ce sont 3 Canadair qui tournent pour arroser les flammes. 

Manifestement, puisque les Canadair interviennent, le feu a dû progresser pendant la nuit.

Leur manège est impressionnant. Nous gagnons un point élevé et nous pouvons assister à leur rotation puisque nous voyons à la fois l'incendie, en cours d'extinction, et la mer où ils se ravitaillent.

Nous reprenons la route du bord de mer en direction de Paestum.

Le paysage est toujours aussi joli, soigné et fleuri. La route rentre ensuite dans les terres et nous rejoignons Paestum, où s'élèvent les plus beaux temples grecs (oui, oui, grecs!) du monde, ou du moins les mieux conservés. Nous passons plus de 2h entre la visite du musée et celle du site des temples. Toujours gratuit pour les seniors que nous sommes.

On déjeune sur le parking puis direction Pompei que nous rejoignons par l'autoroute. Le camping Zeus (ACSI) est tout proche de la sortie de l'autoroute et nous n'avons aucun mal à le trouver. Il présente l'avantage d'être à 100 m de la gare qui nous permettra de rayonner sur Naples et les environs, et à 150 m de l'entrée du site de Pompei.

Nous passons le reste de l'après-midi en repérage dans les environs et nous rentrons nous reposer au camping.

Notre choix s'est porté sur une base de départ à Pompei, au camping Zeus, car il se trouve aux portes du site des ruines, et à 100 m de la gare "Pompei Scavi Villa Misteri" du Circumvesuviana qui est une ligne de chemin de fer qui relie Naples au nord, à Sorrento au sud.

Cela permet, bien sûr de visiter les ruines, mais aussi, de se rendre à Naples en 40 mn ou à Sorrento en 30 mn d'où partent les bateaux pour Capri et la côte amalfitaine.

 

Nous avons fait 199 km aujourd’hui. Cumul en Italie 4656 km. Pompei, camping Zeus (N40.74901, E14.48106)

Dimanche 7 octobre 2012


Pompei

 

Nous nous réveillons tôt car la journée va être chargée. Aujourd'hui nous visitons Pompei, ville ensevelie en 79 sous 6 m de cendres du Vésuve en éruption et redécouverte au XVIIIe siècle.

A 9h30 nous sommes à l'entrée du site. Nous louons 2 audio-guides qui nous permettront d'avoir les commentaires sur les lieux les plus importants.

Comme d'habitude, dans les musées publics, la gratuité de l'entrée nous est accordée.

Nous n'allons pas vous décrire cette visite par le menu, que tous les bons guides peuvent vous donner.

Nous avons été impressionnés par l'ampleur et la qualité de ce site. Nous ne pensions pas trouver une ville dans son intégralité, avec ses monuments publics, ses nombreux temples, ses maisons luxueuses, ses boutiques, ses rues pavées de grosses pierres, ses trottoirs, ses fontaines, etc.

Et on imagine d'autant mieux la vie d'il y a près de 2000 ans, que les murs sont, pour la plupart, dressés jusqu'à la hauteur du plafond du rez-de-chaussée. Certains bâtiments ont même encore leurs plafonds, le plus souvent décorés. Il y a aussi des objets usuels comme des jarres, mais la plupart des objets trouvés ici ont été transportés au musée de Naples.

Certains murs de maisons bourgeoises sont recouverts de fresques et de peintures.

Dans quelques endroits il y a des moulages de corps dont les formes ont été retrouvées sous les cendres.

Le tout est dans un bon état de conservation.

 

  • La réalité des corps retrouvés. Il est faux de penser que les habitants de Pompei ont été figés dans leurs activités lors de l'éruption du Vésuve, et momifiés. En réalité ils ont tenté de fuir. Certains ont sûrement réussi, mais d'autres ont été atteints par des retombées de pierres ou intoxiqués par l'inhalation des gaz et des cendres, et sont tombés sur le sol pendant leur fuite. Les corps ont ensuite été recouverts par 6 à 7 m de cendres brûlantes qui se sont agglomérées autour d'eux. Ils sont restés 1600 ans sous cette gangue et les corps, brûlés, ont progressivement disparu. Lors des fouilles, du plâtre a été injecté dans les cavités laissées par les empreintes de ces corps et c'est le résultat de ces moulages qui est exposé aujourd'hui, mais en aucun cas des corps momifiés.

 

Ce qui est troublant c'est de voir le Vésuve en arrière-plan, semblant si paisible alors qu'il est responsable de cette destruction et peut-être prêt à recommencer d'un jour à l'autre.

Il nous faudra toute la journée pour parcourir la ville, et encore avons-nous zappé quelques bâtiments, alors que d'autres étaient fermés pour restauration.

A midi, alors que nous visitons la Villa dei Misteri, un rabatteur de restaurant nous propose de sortir pour fréquenter son établissement, hors des limites du site. Nous nous laissons tenter et nous allons manger une super platée de pâtes qui nous régénère pour l'après-midi.

Nous quittons Pompei vers 17h30. On en a plein les yeux... et plein les pattes !

Nous rentrons rapidement au camping qui est tout proche et nous nous reposons le reste de la journée.


Nous avons fait 0 km aujourd’hui. Cumul en Italie 4656 km. Pompei, camping Zeus (N40.74901, E14.48106)


Lundi 8 octobre 2012

Naples

 

Aujourd'hui Naples est au menu !

Nous quittons le camping vers 9h30 sous le soleil et arrivons à la gare toute proche pour acheter un billet valable une journée et voir partir le train sous notre nez. Ce n'est pas bien grave car il y en a un toutes les demi-heures.

C'est donc un peu avant 11h que nous débarquons à la gare principale de Naples après 40 mn de trajet.

Naples, c'est comme Palerme, on a entendu tout et son contraire.

Nous allons juger par nous-mêmes. 

Dès la gare nous sommes happés par la foule qui descend des trains. Nous achetons des timbres et nous oublions de prendre un plan des transports. A pied nous suivons un peu le circuit décrit par le guide Vert, mais rapidement nous nous égarons volontairement dans les petites ruelles du vieux Naples. Dans ces rues étroites, les scooters nous frôlent, les voitures cherchent quand même à passer malgré la faible largeur, tout ça dans des pétarades et des klaxons, aussi nous sommes vigilants. Nous voyons un tas de petites échoppes : menuisier, imprimeur, garagiste dont on ne sait comment font les voitures pour entrer.

Exception culturelle à notre flânerie, nous visitons la cathédrale.

Puis nous nous arrêtons sur une placette et assistons à la sortie d'une école. Les enfants sont tous habillés en blanc et bleu. Certaines mères emportent les enfants sur un scooter : un sur le siège arrière, qui n'a pas les pieds sur les repose-pieds, l'autre debout à l'avant, se tenant au guidon, avec le sac de courses entre les jambes. Tout ça le plus souvent sans casque, évidemment. Avisant un petit restaurant pour les travailleurs du quartier, nous y mangeons simplement, copieusement, pour un prix dérisoire.

Nous continuons notre balade et nous arrivons dans le quartier des ateliers des presepi, les célèbres crèches napolitaines. On peut y voir certains artisans au travail.

D'autres boutiques se sont spécialisées dans la figurine représentant les personnages publics, politiques et célébrités. Berlusconi n'a plus la côte car sa figurine est bradée à -50% !

Tout en flânant nous retournons à la gare en arpentant des ruelles où le linge pend à travers la rue, où on monte ses courses à l'aide d'un panier suspendu à une ficelle, où on s'interpelle d'un balcon à l'autre, où grouille la vie du petit monde napolitain.

A la gare, après avoir récupéré un plan des transports, nous prenons le bus pour atteindre le funiculaire qui nous emmène au château Sant'Elmo, sur la terrasse duquel on a une vue superbe sur Naples et sur la baie. On ne sait pas pourquoi, mais l'entrée au château était gratuite pour tout le monde !

Nous redescendons vers la ville basse et vers la gare, dans la cohue de la fin de journée et nous reprenons le train vers Pompei pour rejoindre notre camping.

Après ces 2 jours de suite en visites, nous ne sentons plus nos jambes.

Nos impressions sur Naples :

Nous avons trouvé une ville, certes pas super clean, mais nous n'avons pas vu de tas d'ordures qui débordent, la circulation ne nous a pas paru pire qu'à Palerme, les habitants ont été aussi accueillants que dans le reste de l'Italie. 

A part la cathédrale nous n'avons rien visité, préférant flâner dans les rues et nous imprégner de l'atmosphère. Nous ne le regrettons pas, bien que certains monuments soient sûrement intéressants et méritent une visite. 

Au niveau sécurité : rien à signaler. La police est présente, mais sans gilets pare-balles comme à Palerme. Nous n'avons jamais eu d'appréhension ni de peur, ni de sentiment d'insécurité, même dans les endroits hyper-fréquentés comme la gare.

Bien sûr nous n'avons pas laissé nos sacs sans surveillance, nous n'avons pas affiché de bijoux de valeur, nous n'avons pas laissé traîner nos appareils photos, d'ailleurs depuis cette année nous avons chacun un pocket qui se glisse facilement et discrètement dans la poche.

Nous nous sommes comportés comme chaque fois qu'on visite une grande ville, en France ou en Europe : vigilance et discrétion et surtout ne pas céder à la paranoïa.

 

Nous avons fait 0 km aujourd’hui. Cumul en Italie 4656 km. Pompei, camping Zeus (N40.74901, E14.48106)


Mardi 9 octobre 2012

Côte Amalfitaine

 

Il fait beau ce matin, mais quelques nuages apparaissent dans le ciel et la journée sera faite d'alternance de soleil et de nuages.

3ème jour dans la région de Naples, nous allons visiter la côte amalfitaine.

C'est une portion de côte au sud de Naples, autour de la ville d'Amalfi qui a la particularité d'être en corniche au-dessus de la mer et d'offrir de beaux points de vue.

Malheureusement cette route est INTERDITE AUX CAMPING-CARS ! à cause de son étroitesse.

Nous prenons l'option d'aller en train jusque Sorrento, puis de faire une croisière jusqu'à Amalfi pour voir la côte depuis la mer, de revenir en bus d'Amalfi à Sorrento pour parcourir la corniche et enfin retour en train vers Pompei.

Comme d'habitude, nous ne sommes pas très en avance et nous partons vers 10h pour prendre le train de 10h15. Nous arrivons à Sorrento vers 11h (les trains italiens ne sont pas toujours ponctuels).

A l'office du tourisme on nous apprend qu'il n'y a qu'un bateau à 10h30 (trop tard!) et un autre à 15h.

En attendant 15h nous nous promenons dans Sorrento qui se révèle une ville très agréable et très animée malgré la saison déjà bien avancée. Nous déjeunons sur le port et à 15h nous embarquons sur une vedette rapide.

Elle met d'abord le cap sur Capri, ce qui nous permet d'en voir une petite partie qui paraît très belle. Mais nous avons pris l'option de ne pas nous y rendre. 

La vedette repart ensuite pour Positano en longeant la côte.

Malgré l'absence de soleil qui rehausserait les couleurs, on peut voir que la côte est très belle, très découpée avec ses rochers tombant en à-pic dans l'eau et ses villages aux maisons blanches accrochés aux montagnes.

A Positano nous échangeons quelques voyageurs et nous repartons pour Amalfi.

Après 1h30 de croisière nous débarquons à Amalfi, petite station coincée dans un petit vallon.

Nous ne prenons pas le temps de visiter car notre but est de parcourir la route en bus, et en cette saison la nuit tombe vite.

Le temps de nous rafraîchir et de prendre nos billets, et nous sautons dans le bus en partance pour Sorrento, en prenant bien soin d'occuper des places à gauche, c'est-à-dire du côté de la mer. D'ailleurs dans ce bus presque tout le monde est assis à gauche.

Nous comprenons pourquoi la route est interdite aux CC quand nous voyons le gymkhana auquel se livrent les voitures quand elles croisent notre bus. Lui ne recule jamais, c'est aux autres à reculer, se garer, se serrer contre la paroi ou la rambarde qui sépare du précipice, car l'étroitesse de la route permet rarement de se croiser sans manoeuvres.

Mais quelle belle route !

En 1 h 30 nous sommes rendus à Sorrento et nous nous promenons dans les rues où se presse une foule de vacanciers, en attendant l'heure de notre train.

A 20 h 10 nous sommes à bord et de retour au camping vers 20 h 45.

Il se met à pleuvoir.

 

Nous avons fait 0 km aujourd’hui. Cumul en Italie 4656 km. Pompei, camping Zeus (N40.74901, E14.48106)


Mercredi 10 octobre 2012

De Pompei à Pozzuoli

 

Il a bien plu la nuit dernière, et ça fait baisser un peu la température, mais ce matin le ciel est bleu avec un peu de nuages.

A 10h nous quittons le camping en direction du Vésuve. Mais il a la tête dans les nuages et nous pensons que nous ne verrons pas grand-chose là-haut.

Nous abandonnons l'idée de nous y rendre et nous nous dirigeons vers Pozzuoli, au camping Vulcano Solfatara qui a la particularité d'être installé dans le cratère d'un volcan.

L'entrée au camping n'est pas large et il n'y a pas plus d'un cm de chaque côté des rétroviseurs qui ne se rabattent pas sur notre Hymer (si quelqu'un sait comment les rabattre, nous sommes preneurs du tuyau).

Le camping est effectivement situé dans le cratère d'un volcan (éteint?), dont la majeure partie est occupée par des solfatares.

Les solfatares sont des jets de vapeurs sulfureuses venant de sous la terre à 150°. En s'échappant elles déposent une couche de soufre sur les pierres alentour. Au milieu du cratère il y a une mare de boue blanche qui bouillonne sous l'effet des gaz.

Tout ça dans une odeur de soufre et d'oeuf pourri. Heureusement le vent ne porte pas vers le camping.

C'est quand même impressionnant à voir ces fumerolles qui s'échappent de la terre.

Après avoir visité le cratère nous passons une après-midi tranquille à nous reposer.

Le temps est redevenu chaud avec 30° cette après-midi.

 

Nous avons fait 59 km aujourd’hui. Cumul en Italie 4715 km. Pozzuoli, camping Vulcano Solfatara (N40.82770, E14.13539).


Jeudi 11 octobre 2012

De Pozzuoli à Rome

 

C'est encore sous le soleil et une température de 20° que nous quittons le camping ce matin à 10h.

Il faut encore viser juste pour sortir du camping car l'accès n'a pas été élargi pendant la nuit.

Nous prenons la direction de Rome, par la côte.

Arrêt à Formia pour faire quelques courses sur le marché et nous reprenons une belle route qui longe la mer.

Lors d'un arrêt dans un supermarché pour compléter le ravitaillement, le marche-pied ne veut plus se relever. Démontage de l'interrupteur, source présumée de la panne puisque les spots qui sont commandés du même interrupteur ne fonctionnent pas non plus, test des fils, mais les faibles connaissances de Jacques en électricité atteignent vite leurs limites. En désespoir de cause, Jacques s'apprête à faire un branchement de fortune en tirant un fil directement depuis la batterie lorsque, miracle, le marche-pied remonte enfin.

On reprend la route en se disant qu'il vaut mieux qu'il reste levé que baissé !

La chaleur est revenue et 29° s'affichent au thermomètre.

Nous nous arrêtons au bord de la mer pour déjeuner, en prenant bien soin de ne pas baisser le marche-pied, puis direction Rome.

Le temps se dégrade et nous essuyons quelques gouttes.

Nous avons choisi de séjourner dans un camping ACSI plutôt qu'une aire de camping-cars parce que, pour un prix similaire, nous pourrons bénéficier des services complets que nous n'avons que partiellement sur les aires.

Le camping choisi est le camping Happy Village situé au nord de Rome, juste après le périphérique.

Le contournement de Rome par la tangenziale se fait sans problème avec une circulation chargée mais fluide.

Nous nous installons et finissons l'après-midi au camping quand nous voyons arriver un couple de Ccistes français déjà rencontré au camping Zeus de Pompei.

Ils sont là depuis hier et c'est l'occasion de s'échanger des tuyaux devant un verre de rosé.

 

Nous avons fait 257 km aujourd’hui. Cumul en Italie 4972 km. Rome Lazio, camping Happy Village (N42.00055, E12.45333)


Vendredi 12 octobre 2012

Rome (1er jour)

 

Aujourd'hui nous partons à la découverte de Rome.

Il a plu une bonne partie de la nuit.

Nous partons vers 10h sous un ciel couvert, mais sans pluie. La température a chuté de quelques degrés, mais reste agréable.

Le camping met à disposition une navette gratuite pour nous conduire à la gare en 1/4 d'heure d'où un train nous mène en 20 mn à Rome. C'est très pratique.

A l'arrivée nous prenons le métro pour nous rendre à la gare centrale et chercher un plan des bus. Peine perdue, ce genre de plan n'existe pas.

Voulant commencer par la Rome antique, nous désirons rejoindre le Colisée et nous redescendons prendre le métro. Mais notre ticket, valable 100 mn, ne permet de ne prendre qu'une seule fois le métro (pourquoi?). On n'aurait pas dû remonter à la surface mais changer de métro en correspondance. Un contrôleur nous dit de prendre le bus car c'est illimité (dans la limite de validité du ticket). Nous aurons un mal fou à trouver le bon bus, la bonne direction et l'endroit où le prendre.

Enfin nous y arrivons et nous atteignons le Colisée.

Nous prenons la file d'attente pour obtenir le billets, qui durera 1h. Correct d'après certains. Mais on a vu plus tard qu'on aurait pu acheter le même billet, qui est combiné avec l'entrée au forum romain et au Palatinat, à l'entrée du forum où il n'y a presque pas de queue.

Quoiqu'il en soit, munis du précieux sésame, gratuit grâce à notre âge canonique, nous entreprenons les visites du Colisée (énorme!), du forum romain et du Palatinat.

Voilà, c'était pour l'aspect historique de Rome. Ça, c'est fait !

Ensuite nous nous rendons au Capitole et au monument à Victor-Emmanuel II.

C'est un monument impressionnant, tout de marbre blanc, qui possède un ascenseur pour accéder à une terrasse panoramique d'où on a une vue d'ensemble sur tout Rome.

Un ascenseur, normalement, ça permet d'éviter les escaliers. Oui, mais ici, pour accéder à l'ascenseur, il faut d'abord gravir 149 marches, ce qui décourage Mireille qui n'a pas tout récupéré suite à sa jambe cassée en 2009. Jacques entreprend donc la visite seul.

Ça en vaut la peine. La vue est très belle de là-haut et on domine toute la ville. Des panneaux d'orientation permettent de repérer les principaux monuments.

Au moment où Jacques descend, il se met à pleuvoir et nous attendons un peu dans le hall du monument. Comme nous avons pris soin d'emmener nos parapluies (achetés à Palerme, souvenez-vous), nous finissons par sortir quand même.

Mais au bout de quelques instants la pluie se transforme en orage violent, des trombes d'eau s'abattent sur la ville transformant les rues en véritables torrents. On s'abrite tant bien que mal en guettant un hypothétique autobus dont nous ne trouvons pas l'arrêt. Dépités, trempés, énervés, nous nous rabattons sur un taxi, dont nous transformons la banquette arrière en pataugeoire, pour nous conduire à la gare.

Ensuite, le train puis la navette nous ramènent au camping où il ne nous reste plus qu'à tout faire sécher. Nous sommes fourbus !

 

Nous avons fait 0 km aujourd’hui. Cumul en Italie 4972 km. Rome Lazio, camping Happy Village (N42.00055, E12.45333)


Samedi 13 octobre 2012

Rome (2ème jour)

 

La nuit a été calme, la pluie s'est arrêtée mais le ciel est resté couvert quand nous quittons le camping par la navette de 10h.

Arrivés à Rome à 10h45, nous partons à pied à la découverte de cette belle ville : place del Popolo, place d'Espagne, quelques églises, la fontaine de Trevi.

Il y a du monde partout, mais ce n'est pas la cohue. A la fontaine de Trevi il y a particulièrement de l'affluence, mais nous réussissons néanmoins à nous approcher de la fontaine.

Comme le veut la tradition, nous lançons une pièce par dessus l'épaule droite, en tournant le dos à la fontaine, pour être sûrs de revenir à Rome.

Quelques gouttes de pluie se mettent à tomber et, l'heure étant propice, nous entrons dans un restaurant près de la fontaine de Trevi, pour nous abriter et pour déjeuner. Sans le savoir nous sommes entrés dans un resto recommandé par le Routard (Vineria il Chianti).

Nous profitons d'une excellente pizza (décidément il n'y a pas de meilleures pizzas qu'en Italie) et d'une serveuse joignant le geste à la parole de manière très italienne.

L'après-midi, entre 2 gouttes de pluie, nous flânons dans les rues, visitant au passage le Panthéon, la place Navona avec ses fontaines, encore quelques églises.

Les églises c'est pratique. D'abord c'est beau, surtout à Rome où elles sont particulièrement décorées. Ensuite ça permet de s'asseoir, au sec, et de se reposer un peu. Donc quand on commence à fatiguer, on entre dans une église, et comme il y en a à tous les coins de rues, ce n'est pas difficile à trouver.

On pousse jusqu'au palais Farnese, siège de l'ambassade de France, et au Tibre d'où on aperçoit la coupole de Saint-Pierre.

Par de petites ruelles nous retournons à la place Venezia pour chercher LE bus qui nous ramènera à la gare. Après avoir vainement cherché l'arrêt de celui que nous croyons être le bon, nous nous rabattons sur un autre, mais celui-ci s'arrête à mi-chemin. Nous devons en prendre un second qui nous conduit jusqu'au métro et, enfin nous arrivons à la gare. Le train et notre fidèle navette nous ramènent au camping.

 

Nous avons fait 0 km aujourd’hui. Cumul en Italie 4972 km. Rome Lazio, camping Happy Village (N42.00055, E12.45333).


Dimanche 14 octobre 2012

Rome (3ème jour)

 

Ciel plus clair ce matin. Nous partons à 10h comme d'habitude.

Aujourd'hui nous allons au Vatican.

Comme c'est dimanche nous savons que les musées seront fermés, mais nous voulons faire un repérage pour faire la visite demain.

Arrivés à 11h, il y a beaucoup de monde sur la place Saint-Pierre, mais nous nous attendions encore à plus puisque c'est dimanche. Une queue importante s'est formée pour entrer à la basilique Saint-Pierre. A vue de nez au moins une heure d'attente sinon plus. Ce n'est pas notre objectif du jour, aussi nous préférons prospecter pour demain. Nous avisons une agence qui propose des entrées en groupe pour les musées du Vatican et la chapelle Sixtine et qui, moyennant un supplément, permet d'éviter la file d'attente. N'ayant pas envie de piétiner pendant une heure ou plus, nous nous laissons délester du prix de 2 billets que nous réservons pour lundi.

Puis nous nous rendons au centre de la place Saint-Pierre, où nous accédons facilement car la foule est loin d'être dense, pour assister à l'Angélus dit par le Pape, du balcon de ses appartements privés.

A midi il apparaît sous les applaudissements et parle pendant 10 mn environ. La foule se disperse et nous nous dirigeons vers le Castel Sant'Angelo. Visite très intéressante et belle vue sur Rome et sur le Vatican depuis la terrasse.

Nous pensons quand même à déjeuner dans le quartier Campo di Fiori, très animé. Il est 16h !

Nous prenons le chemin du retour.

Il y a un monde fou quand nous arrivons à la station de métro, en particulier des groupes de jeunes scouts qui reviennent sûrement du Vatican. Quand le métro arrive nous ne sommes pas sûrs de pouvoir y monter, mais pour finir, emportés par le flot, nous y accédons. Pendant le trajet nous sommes comprimés comme des sardines et Jacques sent, dans son dos, une femme qui le serre de manière pressante. Soudain il sent une main se glisser dans sa poche, et il réalise alors que ce n'est pas son charme qui a attiré cette femme. Grosse déception et réaction immédiate en se retournant.

Bien sûr la femme se retourne aussi, ayant soudainement retrouvé sa liberté de mouvement et, le métro arrivant à une station, elle descend rapidement, accompagnée de son complice.

Pas de dégâts puisque les poches sont profondes et difficiles d'accès, mais la preuve que c'est dans les lieux très fréquentés comme les transports qu'il faut se méfier le plus.

Pas de panique non plus, cet incident aurait très bien pu se produire dans n'importe quelle grande ville de France ou d'Europe.

Train et navette nous ramènent au camping.

 

Nous avons fait 0 km aujourd’hui. Cumul en Italie 4972 km. Rome Lazio, camping Happy Village (N42.00055, E12.45333)


LUNDI 15 octobre 2012

Rome (4ème jour)

 

Il a plu cette nuit et ça continue ce matin. Depuis quelques jours les températures ont nettement baissé et il ne fait plus "que" 16° le matin.

Nous prenons navette et train jusqu'à Rome où le soleil refait son apparition.

Nous allons consacrer toute notre journée au Vatican, musées, chapelle Sixtine, basilique Saint-Pierre.

A midi moins dix, comme prévu, nous sommes au point de rendez-vous de l'agence. Munis d'un badge nous suivons un guide qui prend en charge notre groupe (une cinquantaine de personnes) et nous conduit jusqu'à l'entrée des musées, en doublant une file d'attente impressionnante. Nous pouvons donc profiter tout de suite de cette visite.

Pour les détails des musées, voyez votre guide, mais on peut vous dire que c'est très intéressant. Les amateurs éclairés ont de quoi passer plusieurs jours, mais pour nous, profanes, quelques heures suffisent. On suit de longues galeries richement dotées et il paraît qu'il y en a 7 km !

Mais tout n'est pas ouvert et nous prenons l'option du guide du Routard, de nous intéresser aux pièces essentielles.

La visite des musées se termine par la chapelle Sixtine qui est un chef-d'oeuvre décoré en grande partie par Michel-Ange, mais c'est une déception.

Certes les oeuvres sont sublimes, mais les conditions de la visite ne sont pas optimales. Il y a foule, tout le monde voulant être sous la Création de l'Homme, dans un brouhaha infernal malgré les appels au silence du personnel. L'interdiction de prendre des photos n'est respectée par personne, certains usant même du flash.

Difficile de faire le tour complet et de prendre le temps d'admirer les peintures.

Nous sortons enfin de cet endroit et un passage nous conduit directement à la basilique Saint-Pierre, sans avoir besoin de faire la queue.

Là c'est grandiose ! Le volume est extraordinaire, la décoration somptueuse, bien que très chargée.

Votre guide vous en parlera mieux que nous.

Malheureusement nous n'avons pas pu voir la crypte pour cause d'office religieux.

Il était passé 16h quand nous sommes ressortis et nous n'avions toujours pas mangé, nous alimentant seulement de nourriture spirituelle...

Après un en-cas frugal nous avons pris le chemin du retour comme d'habitude, mais au sortir de la gare de Prima Porta, c'est un terrible orage qui s'est abattu sur nous. Décidément, en Italie, il ne pleut pas souvent mais quand ça tombe, ça compte !

 

Nous avons fait 0 km aujourd’hui. Cumul en Italie 4972 km. Rome Lazio, camping Happy Village (N42.00055, E12.45333)


MARDI 16 octobre 2012

Rome (5ème jour)

 

Le soleil est revenu ce matin. Départ à 10h comme chaque jour depuis 5 jours maintenant.

Pour notre dernier jour à Rome, le programme du jour sera moins chargé et nous ne prévoyons pas de visites.

On commence par faire une promenade dans les jardins de la Villa Borghèse, puis nous passons par la Villa Médicis (propriété de la France) en empruntant une belle route en hauteur qui offre des vues intéressantes sur les toits de Rome.

Retour au niveau du sol par les escaliers de la place d'Espagne, puis nous flânons dans les rues, repassant devant la fontaine de Trevi où il y a toujours autant de monde, même un couple asiatique se faisant photographier en costume et robe de mariage devant le célèbre monument.

On retourne manger dans le même resto que samedi, près de la fontaine de Trevi, puis on continue de flâner dans les petites rues du centre pendant toute l'après-midi. Bien sûr on visitera quand même quelques églises, mais on vous l'a déjà dit : les églises c'est beau mais c'est aussi pratique pour se reposer.

Retour classique au camping comme chaque soir.

Il a fait beau toute la journée, mais ce soir on sent la fraîcheur de l'automne.

 

Nous avons fait 0 km aujourd’hui. Cumul en Italie 4972 km. Rome Lazio, camping Happy Village (N42.00055, E12.45333)


Quelques réflexions sur Rome.
C'est beau ! C'est très beau même. Les monuments sont impressionnants, on trouve des vestiges antiques à chaque coin de rue. La ville est assez propre.
La circulation est difficile.
Pour les transports c'est un peu la galère, surtout pour les bus.
Il existe différentes formules de tickets et d'abonnements valables sur tout le réseau : trains, métro, tramways, bus.
Le ticket unitaire valable 100 mn pour 1,50 € sur tout le réseau. Seule restriction : 1 seul parcours en train et 1 seul en métro, sinon vous pouvez prendre le bus de manière illimitée pendant la durée de validité du ticket.
Le ticket journalier pour 6 €, permet de prendre tous les transports autant de fois qu'on le veut.
Le ticket 3 jours pour 16,50 € et enfin le ticket 1 semaine pour 24 € (prix 2012).
Nous n'avons pris que des tickets unitaires de 100 mn en les achetant à l'avance pour ne pas faire la queue chaque jour.
En effet le but est de faire un aller et retour par jour (train + métro ou bus) pour se rendre dans le quartier que l'on veut visiter, le reste de la journée on se déplace à pied.
Le réseau de bus est très difficile à assimiler. Il n'existe pas de plan officiel et les plans vendus dans les commerces sont imparfaits.
Comme nous arrivions chaque matin à la gare de Flaminio, au nord de Rome, nous nous rendions en métro ou bus dans le quartier convoité. Pour revenir vers la gare c'est une autre histoire, car il faut trouver le bon bus (comme on voyage à travers un quartier, on n'est pas au même endroit qu'à l'aller), le bon arrêt et la bonne direction.
Après quelques échecs nous avons conclu que la meilleure méthode était de trouver un bus quelconque qui nous emmenait à une station de métro quelle qu'elle soit et de retrouver ainsi notre gare qui était desservie par le métro.


Mercredi 17 octobre 2012

 De Rome à Saint-Marin

 

Départ du camping à 10 h 15 après avoir fait les services sur l'aire extérieure du camping.

C'est la route du retour qui se profile, mais nous avons décidé de visiter Saint Marin sur le trajet. Bon, ce n'est pas exactement le chemin le plus direct pour rejoindre la France, mais nous sommes un peu en avance sur notre planning.

Nous traversons donc la botte italienne de la mer Tyrrhénienne à la mer Adriatique pour rejoindre la petite république qui se situe près de Rimini.

Nous arrivons vers 16 h 30 à Saint Marin. Tout de suite nous repérons le parking P 13, autorisé aux camping-cars, où nous avons l'intention de passer la nuit (N 43.94107, E 12.44239, gratuit, pas de services). Nous voulons prendre le téléphérique accessible à partir du parking P 12, voisin, pour monter à la ville médiévale, mais le téléphérique est fermé pendant 2 jours pour cause d'entretien. Nous montons donc, avec le camping-car, jusqu'au parking P 10 (N 43.93537, E 12.4439, payant, pas de services sauf électricité). Là une série d'ascenseurs gratuits nous élèvent jusqu'à la cité.

La ville est belle, bien restaurée et le soleil couchant éclaire d'une lumière dorée les pierres blondes.

Après un tour de ville, nous rejoignons le camping-car et nous retournons sur le parking P 13 pour y passer la nuit.

 

Nous avons fait 322 km aujourd’hui. Cumul en Italie 5294 km. Saint Marin, parking P 13, (N 43.94107, E 12.44239, gratuit, pas de services).


Jeudi 18 octobre 2012

De Saint-Marin à Castel San Pietro Terme

 

De bonne heure nous retournons au parking P 10 pour aller à nouveau en ville faire quelques emplettes, puis nous descendons jusqu'au parking P 12 où se trouve la borne de services pour les camping-cars (N 43.92547, E 12.44871, vidanges gratuites, eau payante).

Services faits, nous prenons la route en direction du retour.

Nous suivons la Via Emilia (SS 9) et vers 13 h 30 nous nous arrêtons au Mac Do de Faenza où nous bénéficions d'une connexion internet qui nous permet de mettre le blog à jour.

La Via Emilia nous conduit ensuite jusqu'à Castel San Pietro Terme, peu avant Bologne, où nous trouvons un parking pour passer la nuit (N 44.39696, E 11.59219, gratuit, tous services).

 

Nous avons fait 129 km aujourd’hui. Cumul en Italie 5423 km. Castel San Pietro Terme, parking (N44.39696, E11.59219, gratuit, tous services).


Vendredi 19 octobre 2012

De Castel San Pietro Terme à Casale Monferrato

 

Nuit calme sur ce parking qui ne présente par ailleurs pas d'attraits particuliers.

Nous partons vers 9 h 30 pour continuer à suivre la Via Emilia. Le temps est brumeux et doux, signe d'une belle journée qui s'annonce.

A Modena nous nous arrêtons à un hyper marché pour faire des courses et nous déjeunons non loin de là, puis nous reprenons la route.

C'est l'itinéraire du retour, aussi nous ne nous attardons pas dans les villes que nous traversons.

Nous avons prévu de nous arrêter à Casale Monferrato, mais le parking repéré sur un site italien ne nous plait guère : complètement isolé dans une zone d'activités sportives, il ne nous inspire pas beaucoup.

Nous préférons entrer en ville où nous trouvons un petit parking sur lequel sont stationnés quelques camping-cars italiens en garage mort.

Il se révèlera parfait pour une nuit calme, malgré sa situation en ville (Corso Indipendenza, N 43.13041, E 8.45418, gratuit, pas de services).

 

Nous avons fait 347 km aujourd’hui. Cumul en Italie 5770 km. Casale Monferrato, parking Corso Indipendenza, (N 43.13041, E 8.45418, gratuit, pas de services).


Samedi 20 octobre 2012

De Casale Monferrato au col du Petit-Saint-Bernard

 

Départ à 9 h 20. Le temps est frais (11°), mais le ciel clair promet une belle journée.

Aujourd'hui est le dernier jour de notre périple italien.

Nous prenons la direction d'Aoste avec l'espoir de passer les Alpes par le col du Petit Saint-Bernard s'il n'est pas encore fermé. Sinon nous passerons par le tunnel du Mont-Blanc.

Sur la route les panneaux nous indiquent que le col du Grand Saint-Bernard (2469 m) est déjà fermé. Nous continuons jusqu'à Aoste où nous voyons que le col du Petit Saint-Bernard (2188 m) est encore ouvert. Nous entamons donc son ascension.

La route est magnifique avec de nombreuses vues sur les montagnes enneigées et sur les vallées où les arbres chatoient des couleurs de l'automne. La grimpette s'effectue sans problèmes.

A l'approche du col il y a quelques traces de neige sur les bas-côtés, signe qu'il a neigé il y a peu et que le col ne restera plus très longtemps ouvert à la circulation.

A 13 h 30 nous passons la frontière.

 

Nous avons fait 194 km aujourd’hui. Cumul en Italie 5964 km.

 

Encore quelques jours de promenade en France et nous retrouvons notre maison.