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GRÈCE 2016 - CRête


Kissamos, le parking à la sortie du bateau
A Kissamos, le parking à la sortie du bateau (photo prise le lendemain matin)

Mercredi 18 mai 2016 (suite). Beau temps.

 

Le bateau fait escale à Cythère et Anticythère avant d'arriver à 23 h 30 à Kissamos, à l'extrémité nord-ouest de la Crête.

 

CRÊTE

 

Nous trouvons un parking près du port où nous passerons la nuit en compagnie de 3 autres CC (N35.5179, E23.6370, gratuit).

 

 

 

Nous avons fait 9 km aujourd'hui (total = 4447 km).


Jeudi 19 mai 2016. Beau temps.

 

La nuit aurait pu être bonne si la cloche de l'église voisine n'avait pas sonné toutes les demi-heures !

Vers 10 h la police du port vient nous demander combien de temps on reste là. Nous lui expliquons qu'on est sortis du bateau cette nuit et qu'on sera partis dans une demi-heure.

Effectivement à 10 h 30 nous prenons la direction de Falasarna, station balnéaire sans attrait particulier si ce n'est de belles plages, puis nous nous dirigeons vers Elafonissi.

La route est tortueuse et en mauvais état, mais elle s'élève rapidement entre les champs d'oliviers et nous offre des vues fantastiques sur la côte sauvage. Les lauriers-roses sont en fleurs et bordent la route de chaque côté.

 

Nous passons par le monastère de Christoskalitissas et arrivons à Elafonissi vers 13 h 15. Nous nous installons près de la mer sur cet immense parking découpé en emplacements séparés par des buissons (N35.2695, E23.5452, gratuit). Il y a un CC allemand près de nous et un suisse nous rejoindra pour la nuit.

 

 

L'endroit est paradisiaque. Il y a beaucoup de touristes venus passer la journée sur cette plage qui est une des plus belles de la Crête. Des cars entiers déversent leur cargaison. Heureusement nous sommes un peu à l'écart et au calme.

Nous allons nous promener sur cette plage au sable fin, sorte de lagon aux eaux émeraudes et limpides, bordé de sable rose, formé par un isthme reliant la terre à l'île d'Elafonissi.

Sur la plage Mireille trouve des yeux de sainte Lucie comme en Corse.

 

 

Nous avons fait 66 km aujourd'hui (total = 4513 km).

 


Vendredi 20 mai 2016. Temps couvert, quelques gouttes par moment.

 

Il fait beaucoup de vent ce matin et le ciel est gris. Il fait quand même 20° à 10 h.

Nous reprenons la route en sens inverse pour aller à Paléochora. C'est une station balnéaire sans grand attrait. Elle est bâtie sur une presqu'île avec une plage de sable de chaque côté. Nous déjeunons dans une taverne et nous reprenons la route. Le temps est lourd et orageux.

Pour rejoindre Sougia nous prenons la route la plus courte qui passe par un col à 800m (il en existe une autre un peu plus au nord, mais nous ne l'avons pas testée). La montée est difficile, sur une route étroite, mal entretenue et jonchée de pierres. Les à-pics sont impressionnants et, bien sûr, aucune rambarde n'est là pour nous sécuriser. Mais les paysages sont magnifiques, on côtoie des gorges profondes, on traverse des villages étroits et pittoresques. La végétation semble manger la route de chaque côté, des lauriers-roses poussent à travers le bitume et les oliviers et figuiers non taillés obligent Jacques à slalomer pour les contourner. Heureusement la circulation est quasi-nulle.

 

 

 

En haut du col il y a une jolie chapelle blanche et bleue. Des personnes sont occupées à raviver ses couleurs. La descente est beaucoup plus aisée, large et assez bien revêtue. Sous les oliviers qui s'étendent à perte de vue, les Grecs laissent en permanence des filets pour recueillir les olives, parfois noués autour de l'arbre, parfois étalés au sol. Certaines fois l'utilisation de filets rouges donne un aspect curieux à la montagne.

 

 

A Sougia nous nous arrêtons le long de la plage, à l'est de la petite ville, au milieu d'un terrain de camping sauvage. Quelques tentes abritant des naturistes et des marginaux se nichent sous les arbres et nous nous garons le long de la mer (N35.2488, E23.8150, gratuit). Le ciel est gris, il pleut et un vent fort se lève en soirée. Les bivouacs se suivent et ne se ressemblent pas !

 

Nous avons fait 89 km aujourd'hui (total = 4602 km).

 

 


Samedi 21 mai 2016. Vent fort, beau temps l'après-midi.

 

La tempête a soufflé toute la nuit secouant le camping-car. On nous a dit que c'était le sirocco, venant de Lybie, distante de seulement 300 km.

Le camping-car est couvert d'embruns et de sable collé. Un nettoyage des carreaux s'impose avant de partir.

Nous repartons plein nord car il n'y a pas de route pour poursuivre le long de la côte vers l'est. Peu avant Haniá (ou Chania, ou La Canée, ou Xania, ou Xαviά, comme vous voulez!), nous sommes bloqués par une commémoration militaire.

 

A Haniá on fait quelques courses au Lidl puis on cherche l'entrée du camping Haniá que nous trouvons non sans mal (N35.5115, E23.9845, 26 €).

 

Après avoir déjeuné, nous achetons des tickets de bus au camping et rejoignons l'arrêt qui est à 100 m. En 15 mn nous sommes au coeur de Haniá.

Nous visitons la ville qui nous a beaucoup plu avec son port vénitien, son entrelac de ruelles dans le quartier de Topanas et ses monuments. Nous mangeons le soir dans une taverne dont le patron est un ancien légionnaire français. Le bus de 22 h nous ramène au camping.

 

 

Nous avons fait 74 km aujourd'hui (total = 4676 km).

 


Dimanche 22 mai 2016. Beau temps, le vent est tombé.

 

Nous faisons les services du camping-car, mais ce camping, pourtant le seul d'Haniá, n'est pas équipé pour les CC et le reste des installations est sommaire et manque d'entretien. Seul point positif: une jolie piscine.

A 11 h 30 nous quittons Haniá pour nous rendre à Stavros.

Nous stationnons sur une bande de sable et rochers entre la mer et une petite crique sablonneuse où est aménagée une plage.

L'endroit forme comme un lagon rond, abrité des vents, avec du sable fin, où les familles viennent passer l'après-midi. C'est très joli.

Bien qu'il ne soit pas tard nous décidons de rester ici pour la nuit et nous passons l'après-midi à regarder la plage et à mettre le blog à jour puisque nous avons une connexion internet libre de bonne qualité. Il y a un CC belge qui nous tient compagnie, mais qui part en fin de journée, nous laissant seuls (N35.5928, E24.0956, gratuit).

 

Nous avons fait 36 km aujourd'hui (total = 4712 km).

 


Lundi 23 mai 2016. Beau temps.

 

C'était un joli petit coin. Nous partons vers 10 h 45. A Souda nous faisons quelques courses alimentaires et nous attaquons la traversée nord-sud de la Crête pour rejoindre à nouveau la côte sud. Nous traversons une chaîne de hautes montagnes sur lesquelles apparaissent parfois de petites tâches de neige.

Une source sur la route permet à Jacques de nettoyer les vitres.

Les panneaux de signalisation sont souvent criblés d'impacts de balles. Ça nous rappelle une autre île, française celle-là !

On s'arrête au parking des gorges d'Imbros, mais pas question pour nous de faire cette randonnée très connue. Nous n'en sommes pas capables. Quelques photos nous suffiront.

La route descend maintenant vers Chora Sfakion, en nous offrant de très beaux paysages. Elle se termine par une série de lacets impressionnants.

 

 

On évite Chora Sfakion et on continue en longeant la mer vers l'est. La route surplombe la mer et permet de très belles vues.

A Fragkokastello nous faisons une pause déjeuner au bord de la plage, non loin du château vénitien de Fragkokastello.

On continue en traversant de petits villages aux maisons blanches et aux ruelles étroites. Parfois les croisements avec d'autres véhicules sont compliqués, mais les Grecs sont très courtois et nous laissent facilement le passage.

 

 

Nous arrivons à la plage d'Amoudy à 16 h 45. Un CC suisse y est déjà et nous lui tiendrons compagnie (N35.1714, E24.42070, WC, douche, gratuit). Une petite paillotte nous permet de nous rafraîchir et de prendre contact avec les patrons.

 

 

 

Nous avons fait 138 km aujourd'hui (total = 4850 km).


Mardi 24 mai 2016. Beau et chaud

 

20° déjà ce matin à 9 h. A notre grand étonnement les Suisses sont partis sans bruit et nous sommes seuls.

En route pour la poursuite de notre voyage ! Nous atteignons le monastère de Préveli dont la visite est intéressante. Les femmes doivent couvrir leurs jambes et leurs épaules et Mireille étrenne une nouvelle jupe pour l'occasion. Sinon on vous propose à l'entrée des châles pour en faire des paréos !

Sur la route du retour, un monument représentant un pope armé d'un fusil rappelle que l'église a joué un rôle important dans la résistance contre les Allemands pendant la dernière guerre. Plus bas dans la route on peut voir l'ancien monastère abandonné à côté d'un pont vénitien.

 

Nous avons fait 109 km aujourd'hui (total = 4959 km).

 

La route emprunte ensuite des gorges. On voit une chapelle troglodyte en cours de restauration. Puis nous arrivons à Spili, à l'intérieur des terres. Spili est réputé pour la fabrication de savons à l'huile d'olive et nous ne manquons pas d'en acheter quelques-uns. Dans une ruelle du village une série de fontaines vénitiennes, en forme de gueules de lions, crachent de l'eau à gros débit. Nous déjeunons dans une taverne avant de reprendre la route pour chercher un bivouac pour le soir.

 

Sur le port de Pyrgos
Sur le port de Pyrgos

Pour finir c'est à Pirgos (ou Pyrgos) que nous trouvons à nous poser sur le port, face aux bateaux de pêche (N35.0835, E24.7357, gratuit). Après quelques passages des mobylettes locales, la nuit sera calme.

 

Nous avons fait 109 km aujourd'hui (total = 4959 km).

 


Mercredi 25 mai 2016. Beau temps, de plus en plus chaud, heureusement le vent nous rafraîchit.

 

La jauge à carburant penche vers le bas aussi nous faisons un plein. En Crête nous avons constaté que le gazole était environ 10 ct plus cher au litre que sur le continent.

Nous allons jusqu'à Lentas, qui est le point le plus au sud de notre voyage (N34.9316). Nous n'irons pas au point le plus au sud de l'île qui est un peu plus à l'ouest de notre position, mais nous n'en sommes pas loin. Beaucoup de km sur une route en lacets pour un village... bof ! Seul un rocher ressemblant à un éléphant qui boirait dans la mer attise notre curiosité.

 

Bivouac à Tsousouros
Bivouac à Tsousouros, en bord de mer

On est obligé de revenir par la même route puisque Lentas est un cul-de-sac, puis madame GPS nous perd dans un lacis de petites routes et de petits villages agricoles avant de rejoindre la route principale.

C'est à Tsoutsouros que nous trouvons un bivouac pour la nuit, le long de la plage, sous les tamaris (N34.9862, E25.2957, gratuit).

A la taverne voisine, chez Zorbas, nous sommes très bien accueillis par le patron, visiblement habitué à recevoir des camping-caristes. Il nous propose eau, wifi et toilettes gratuitement. Nous déjeunons chez lui (il est 15 h 30!) et nous reviendrons le soir pour prendre un dessert, recharger l'ordinateur et mettre le blog à jour. Excellente étape ! Mireille revient avec une petite bouteille d'huile d'olive offerte par le patron, de sa propre production. Le retour au CC se fait sous un ciel étoilé comme on en voit rarement.

 

Nous avons fait 135 km aujourd'hui (total = 5094 km).


Jeudi 26 mai 2016. Beau temps. Encore !!!

 

Comme d'habitude nous levons le camp un peu après 10 h. Nous empruntons une route de montagne, mais ici ce n'est pas rare car la Crête est très montagneuse. Nous aimons cette partie de la Crête très sauvage, authentique et peu touristique. On traverse de petits villages où les gens nous font signe de la main. On croise de nombreux marchands ambulants qui viennent approvisionner ces endroits retirés et loin de tout centre commercial ! Quincailliers, chaisiers, primeurs, etc. entassent tout leur matériel sur de vieux pick-up qui débordent de partout. Dans les champs il y a encore de vieilles éoliennes aux ailes de toile, mais très peu sont encore en service, alors que sur les crêtes des montagnes leurs grandes soeurs modernes fournissent de l'énergie. La descente sur Sitia est spectaculaire (encore des lacets!) et il y a une belle plage de sable fin, mais nous ne nous y arrêtons pas car on sait trouver un beau bivouac à Kato Zakros. La route traverse des champs d'oliviers à perte de vue.

A Zakros nous achetons de l'huile d'olive, puis nous descendons sur Kato Zacros dans l'espoir de déjeuner dans une taverne et de nous installer pour la nuit au bord de l'eau.

Malheureusement de grands panneaux "CAMPING PROHIBITED", ainsi que des poteaux interdisant l'accès à tous véhicules vers la zone convoitée, nous en dissuade.

De dépit nous n'irons pas manger où c'était prévu, nous déjeunons dans le camping-car et repartons plus au nord.

C'est à Palekastro, au port de Kouremenos que nous trouvons refuge (N35.2159, E26.2716, gratuit).

C'est un port isolé dans la nature. Il n'y a rien, aucune construction autre qu'un petit bar de bric et de broc, fréquenté par les pêcheurs. Comme d'habitude nous allons demander si on peut rester pour la nuit : "no problem" nous dit la patronne en déposant devant nous une assiette de mizithra et de paximadi pour accompagner notre bière (fromage frais de brebis avec des croûtons de pain durci).

C'est un vrai port de pêche et il n'y a pas de bateaux de plaisance. Les pêcheurs s'activent sur leurs bateaux (du moins ceux qui ne sont pas au café!).

 

 

Nous avons fait 186 km aujourd'hui (total = 5280 km).


Vendredi 27 mai 2016. Beau temps, encore plus chaud.

 

La nuit a été un peu agitée avec des départs de bateaux aux aurores.

Mais tôt ce matin nous avons été intrigués par des voix de femmes et même d'enfants. Nous n'y avons pas prêté trop d'attention, mais quand on a ouvert nos stores, nous avons vu un groupe de 4 hommes, accompagnés par 2 policiers, à 10 m du CC. Il ne nous a pas fallu longtemps pour comprendre que c'étaient des migrants et que les voix entendues cette nuit étaient celles d'un groupe fraîchement débarqué, on ne sait ni comment, ni par qui. Les femmes et enfants n'étaient plus là, probablement transférés dans un centre d'accueil, il ne restait que ces 4 hommes, jeunes, attendant sûrement d'être transférés à leur tour.

Le choc a été rude. Nous avons touché du doigt la réalité du drame que vivent ces personnes, tout quittant au péril de leur vie pour tenter de gagner l'eldorado européen.

La différence entre notre situation confortable de vacanciers privilégiés et leur situation était trop grande. Perturbés, nous nous sommes dépêchés de lever le camp.

Secoués par ces événements, nous avons eu du mal à reprendre nos activités.

Nous sommes quand même partis voir la forêt de palmiers de Vaï, seule palmeraie de cette ampleur en Europe, paraît-il, bordée par une très jolie plage. 

Arrêt à Itanos, petite plage et site archéologique très modeste.

 

 

et au monastère de Toplou.

La visite de ce monastère est très agréable avec une exposition d'icônes remarquables.

 

Peu avant Siteia nous nous arrêtons sur un parking en bord de mer pour déjeuner, puis nous allons au Lidl de la ville pour nous ravitailler.

Nous reprenons la route, encore une fois très belle, en croisant par moments les travaux de l'autoroute en construction. Les points de vues sur la mer seront beaucoup moins intéressants à partir de l'autoroute !

Vers 16 h nous quittons cette route pour rejoindre la côte à Mochlos, jolie petite station, où nous trouvons un parking pour la nuit (N35.1840, E25.9028, gratuit).

 

 

Nous avons fait 71 km aujourd'hui (total = 5351 km).


Samedi 28 mai 2016. Beau temps, 22° à 8 h.

 

Nous quittons Mochlos qui nous a bien plu, vers 10 h.

A 11 h nous sommes à Agios Nikolaos dit le "St Tropez de Crête". Nous trouvons un parking sur le port pour 3 €. Mais comme les barrières ne fonctionnent pas, ce sera gratuit aujourd'hui ! La ville est agréable, curieusement bâtie autour d'un petit lac qui communique avec la mer. Nous flânons un peu dans les rues et sur le bord de mer.

Après le repas nous nous dirigeons vers Plaka, face à lîle de Spinalonga où se trouvent les ruines d'une ancienne léproserie.

Direction l'ouest par de petites routes pour atteindre le camping Sissi à Sissi (N35.3017, E25.5084, ACSI, 17,50 €).

Il n'y a pas grand monde dans ce camping situé en bord de mer, mais il n'y a pas de plage, que des rochers. En compensation une superbe piscine permet de se baigner.

Ce soir alerte ! Les moustiques attaquent !

 

 

Nous avons fait 93 km aujourd'hui (total = 5444 km).


Le port de Sissi
Sissi

Dimanche 29 mai 2016. Beau temps, chaleur en hausse : 26° à 10 h.

 

Peu de vent pour nous rafraîchir ce matin. Journée de repos comme au Tour de France ! On profite pour faire les petites corvées indispensables et vers le soir, quand la chaleur diminue, nous allons faire un tour à pied jusqu'au port de Sissi situé à quelques centaines de mètres.

Quelques temps après notre retour le patron du camping nous annonce qu'il va procéder à la diffusion d'un produit anti-moustiques "biologique". Mais il fait rentrer ses chiens et nous recommande de rester dans le CC au moins 20 mn ! Ce que nous faisons et nous passerons une nuit sans moustique !

 

Nous avons fait 0 km aujourd'hui (total = 5444 km).


Lundi 30 mai 2016. Beau temps toujours ! 25° à 10 h.

 

Après avoir fait les services (installations rustiques, comme toutes celles que nous avons rencontrées en Crête) nous quittons le camping vers 11 h en direction de Knossos, site archéologique renommé de la civilisation minoenne.

 

Le parking à Héraklion. Romantique à souhaits!
Le parking à Héraklion. Romantique à souhaits!

Il fait très chaud (35°), mais nous apprécions néanmoins cette visite. Après avoir déjeuné à la cafétéria du site (on se met à l'heure grecque, on déjeune de plus en plus tard), nous rejoignons Héraklion, capitale de l'île.

Nous avons lu sur le site de Campingcar-infos qu'un parking pouvait nous accueillir pour la nuit. Il n'est pas très folichon aussi nous essayons d'aller ailleurs tout en ne s'éloignant pas du centre ville. Mission difficile, si bien que nous revenons au parking signalé.

Il a l'immense avantage de n'être qu'à 200 m du centre ville et du musée archéologique dont nous avons acheté le billet, combiné avec celui de Knossos, ce matin. Le gérant est très arrangeant et nous propose de rester jusqu'à 10 h demain matin pour 10 €, ce que nous acceptons (N35.3380, E25.1382, 10 €).

Et nous partons à l'assaut du musée. Un délice !!! Outre les objets exposés de grande qualité, nous apprécions particulièrement la climatisation !!!

 

Le musée ferme à 20 h et nous avons tout le temps d'apprécier les collections avant sa fermeture.

 

Puis nous passons la soirée dans les ruelles d'Héraklion et dînons au resto.

Retour au parking sous une atmosphère chaude et sans vent, rendant la chaleur encore plus difficilement supportable. Bien que le CC ait été garé à l'ombre, la chaleur est importante.

 

 

Nous avons fait 61 km aujourd'hui (total = 5505 km).


Mardi 31 mai 2016. Beau temps, de plus en plus chaud, 27° à 8 h 30.

 

Nuit exécrable ! Le parking en contre-bas de la route accumule toute la chaleur et les bruits de circulation ne se sont pas arrêtés de la nuit : voitures, camions, motos hurlantes, sirènes de police, plus les avions qui passent très bas au-dessus d'Héraklion. Bref, si ce parking est très bien pour la visite de la ville et du musée, il est à déconseiller pour la nuit. En plus une panne de gaz a obligé Jacques à se lever en pleine nuit ! La totale !

Nous quittons cet endroit exceptionnellement tôt, il n'est pas 8 h 30. Nous passons devant un magasin Carrefour qui vient à peine d'ouvrir et nous en profitons pour faire quelques courses dans un hyper-marché quasiment désert. Une station-service voisine nous permet de faire le plein de GPL et nous arrivons au camping Elizabeth à Rethymnon avant midi (N35.3687, E24.5154, 24,40 €). Nous avons besoin de récupérer un peu après cette mauvaise nuit.

Ce camping est bien situé, en bord de mer, à 4 km de Rethymnon et possède une taverne sympathique en bord de plage. Il y a déjà bien des campeurs et en particulier une série de petites tentes pas loin de notre emplacement. Ce sont des jeunes bénévoles qui font partie d'une association de sauvegarde pour les tortues careta careta. Ils sont chargés de patrouiller chaque nuit le long des plages pour repérer les traces de tortues et baliser les emplacements des nids afin qu'ils ne subissent pas de dommages, pendant les 60 jours de leur gestation. La saison commence seulement et ils ont déjà repéré 2 nids. Une jeune Française, Laura, nous explique tout ça.

 

Nous avons fait 83 km aujourd'hui (total = 5588 km).


Mercredi 1 juin 2016. Beau temps. Pfff ! Ça lasse...

 

Journée de repos, nous décidons de ne rien décider... On va à la plage : il fait trop chaud pour y rester. Alors on s'occupe : internet, sudoku, mots croisés, bar, discussion avec les voisins, enfin la routine quoi ! Même pas de photos aujourd'hui.

 

Nous avons fait 0 km aujourd'hui (total = 5588 km).


Jeudi 2 juin 2016. Beau temps.

 

Enfin de l'action ! A 11 h on est en route vers Rethymnon. Beaucoup de monde et une chaleur étouffante : on ne s'arrête pas. Quelques courses au Lidl du coin puis nous prenons la direction du monastère d'Arkadi.

 

Visite très intéressante. On hésite un moment à rester sur le parking du monastère pour la nuit, mais il est encore tôt et nous reprenons la direction de la côte.

 

Bivouac du soir à Gerani.
Bivouac du soir à Gerani.

A Gérani un emplacement en bord de mer, repéré sur le blog de François et Brigitte, sera notre destination pour ce soir.

Nous nous installons près de la mer (N35.3602, E24.4089, gratuit). Une petite plage familiale est à proximité, une taverne nous permet de nous rafraîchir. Impec !

 

Nous avons fait 63 km aujourd'hui (total = 5661 km).


Vendredi 3 juin 2016. Beau temps

 

Bon ! Le spot idéal d'hier soir nous a réservé quelques surprises.

Vers 22 h 30 un fourgon est arrivé. Tiens, on ne sera pas seuls ce soir. Il se positionne juste devant nous. Un peu bruyants pour des camping-caristes : portes qui claquent, conversations téléphoniques, bref pas discrets.

Peu de temps après arrivent 3 autres fourgons. Nous comprenons alors qu'il s'agit de roms et qu'il vont établir un campement juste devant nous. D'autres phares s'annoncent dans le chemin d'accès...

Ils envahissent l'espace autour de nous et, craignant d'être bloqués, nous décidons, alors que nous étions déjà au lit, de bouger.

Jacques sort du CC et va parlementer un peu avec eux, mais la conversation est sommaire car ils ne parlent presque pas anglais. En tout cas ils comprennent que nous voulons partir et ils nous laissent un passage. Nous nous éloignons d'une cinquantaine de mètres sur un parking plus près de la route où nous finissons paisiblement la nuit.

Au matin ils lèvent le camp rapidement vers 9 h et nous pouvons compter 9 fourgons qui passent devant nous.

C'était la surprise de Gérani. A noter qu'ils n'ont à aucun moment été agressifs et que notre cohabitation s'est bien passée. D'ailleurs ça ne nous a pas empêché de passer une bonne nuit.

Après cet épisode nous décidons de retourner à Stavros où nous étions passés le 22 mai.

 

Le camping-car sur la plage de Stavros, à gauche le moulin et la taverne.
Le camping-car sur la plage de Stavros, à gauche le moulin et la taverne.

On retrouve notre emplacement près de la plage, mais cette fois-ci nous sommes les seuls camping-caristes.

Mais pas les seuls touristes car nous remarquons qu'il y a plus de monde que la dernière fois, la saison avançant en date.

La proche taverne nous accueillera pour le déjeuner et en fin d'après-midi, après la grosse chaleur, nous allons un peu sur la plage pour nous baigner.

 

 

Nous avons fait 65 km aujourd'hui (total = 5716 km).


Samedi 4 juin 2016. Beau temps.

 

Comme le prochain bateau du retour vers la Grèce n'a lieu que dimanche, nous préférons rester ici pour profiter de cette belle plage.

Le CC belge que nous avions vu la dernière fois revient nous tenir compagnie jusqu'à 18 h, puis s'en va. Vers où ? Mystère ! Un autre CC vient le remplacer, c'est Josy et Jacques du Tarn-et-Garonne. Nous engageons la conversation et convenons de manger ce soir ensemble à la taverne. Soirée agréable à échanger nos expériences.

 

Nous avons fait 0 km aujourd'hui (total = 5716 km).

 


Dimanche 5 juin 2016. Beau temps.

 

Le bateau n'est qu'à 17 h aussi nous prenons tout notre temps ce matin.

Nous prenons la route vers 10 h 30 pour nous rendre à Kissamos distante de 60 km.

Arrivés vers 11 h 45, on nous dit que les billets ne sont en vente qu'une heure avant le départ. On retrouve le parking où nous avions dormi la première nuit en Crête et on va manger un morceau au seul snack du port puis on s'occupe en attendant l'heure de l'ouverture.

A 16 h Jacques va chercher les billets pour Cythère (134 € pour 1 CC -6m et 2 adultes), car cette fois-ci nous ferons escale à Cythère où nous passerons quelques jours, et nous montons dans un bateau... vide ! Quelques voitures monteront derrière nous mais pas plus d'une douzaine. Il n'y a vraiment pas beaucoup de personnes à bord.

 

Nous avons fait 60 km aujourd'hui (total = 5776 km).