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GRÈCE 2016 - TRAJET ALLER (France-GrÈce)


Mercredi 27 avril 2016. Temps froid, pluie, neige, grésil

 

Nous sommes prêts vers 11 heures et nous allons directement vers la Belgique.

Oui, nos voyages vers le sud commencent souvent par un trajet vers le nord-est, par la Belgique toute proche et son réseau d'autoroutes gratuites qui font gagner du temps (quand il n'y a pas de travaux!). Puis nous rejoignons l'Allemagne via le Luxembourg.

 

BELGIQUE

 

Il fait froid quand nous partons et en Belgique nous rencontrons des paysages légèrement enneigés du côté de Charleroi.

 

 

LUXEMBOURG

 

Au Luxembourg nous profitons d'un gasoil à 0,89 € pour faire le plein,

 

Aire de camping-cars de Saarlouis
Aire de camping-cars de Saarlouis

Nous entrons en Allemagne et nous nous arrêtons pour la nuit sur l'aire de Saarlouis (N49.32129, E6.74298, gratuit).

 

Nous avons fait 394 km aujourd'hui.


Jeudi 28 avril 2016. Temps froid, alternance de pluie, neige et même soleil !

 

3° ce matin au réveil ! Le printemps annoncé n'est pas au rendez-vous !

La nuit a été calme. Nous reprenons la route sans pluie, mais elle ne tarde pas à nous rattraper.

Les autoroutes allemandes nous permettent d'avancer rapidement et en début d'après-midi un rayon de soleil nous permet d'apprécier les Alpes encore bien enneigées.

Le tremplin de saut à ski d'Innsbruck
Le tremplin de saut à ski d'Innsbruck

Peu avant 16 h nous franchissons le Grenztunnel qui nous amène en Autriche.

 

AUTRICHE

 

Nous n'aurons pas l'occasion d'emprunter les autoroutes autrichiennes, aussi nous n'achetons pas la vignette. Nous faisons un plein de gazole vers Innsbrück en prévision de la traversée de l'Italie où le carburant est plus cher.

A 19 h nous franchissons la frontière italienne au col du Brenner.

 

 

L'aire du col du Brenner
L'aire du col du Brenner

ITALIE

 

Nous allons à l'aire du col pour passer la nuit (N46.88021, E11.438, 15 €).

Il y a tous les services et un restaurant. Nous en profitons pour commander une pizza à emporter que nous mangeons dans le camping-car. On est en Italie quand même !

 

Nous avons fait 617 km aujourd'hui (total = 1011 km).

 


Vendredi 29 avril 2016. Soleil toute la journée.

 

Ça fait du bien de retrouver le soleil et un peu de douceur dans l'air. On descend vers Venise.

Nous traversons une région d'arbres fruitiers et de vignes. Les lilas sont déjà en fleurs. Vers 16 h nous arrivons à Punta Sabbioni sur l'aire de services "Dante Alighieri" (N45.44133, E12.42127,  23 €).

Aire de stationnement de Dante Alighieri à Punta Sabbioni
Aire de stationnement de Dante Alighieri à Punta Sabbioni

Après un peu de repos nous prenons le vaporetto pour Venise à 18 h (l'embarcadère est à 10 mn à pied de l'aire). La traversée dure 35 mn sur la lagune et nous voici dans la Sérénissime.

 

Nous y étions venus il y a 14 ans, mais nous n'avons pas trouvé que les choses se soient améliorées, bien au contraire. Venise est de plus en plus sale et mal entretenue. Les bâtiments portent les stigmates du temps et personne ne songe à entretenir ce patrimoine. Les palais sont défraîchis et même en décrépitude. Les bâtiments publics ne sont pas en reste à de rares exceptions comme le palais des Doges.

Il porte quand même encore un échafaudage qui le cache en partie comme c'était déjà le cas il y a 14 ans. De même le pont Rialto est toujours emmitouflé sous des bâches comme nous l'avions déjà vu. Seule une publicité pour une marque de vêtements égaie, si on peut dire, ce chantier.

 

Et de plus l'espace public est envahi de vendeurs à la sauvette. Vous ne pouvez pas faire un pas sans être accosté par ces vendeurs de chinoiseries. C'est très pénible. Heureusement les orchestres de la place Saint-Marc nous font un peu oublier tout ça.

Bon, vous avez compris que nous ressortons très déçus de cette visite.

Le vaporetto de 22 h nous reconduit à Punta Sabbioni.

 

Nous avons fait 326 km aujourd'hui (total = 1337 km).


Samedi 30 avril 2016. Soleil le matin puis brume.

 

Après une nuit sans bruit, nous décidons de ne pas retourner à Venise aujourd'hui, bien que munis d'un pass de 24 h, et de repartir pour avancer dans notre voyage.

Comme c'est la journée des grandes décisions, plutôt que de prendre un bateau de Venise ou Trieste vers la Grèce, nous optons aussi pour un trajet terrestre par la Croatie et surtout par l'Albanie que nous avions dû abandonner précipitamment l'année dernière.

Nous démarrons donc vers 10 h 30 en direction de la Slovénie, via Trieste.

 

SLOVÉNIE

 

Nous sommes en Slovénie pour le déjeuner. Plein de gazole, arrêt sur un petit parking de village pour déjeuner et à 15 h nous franchissons la frontière croate.

 

 

Camping Parklenica à Starigrad
Camping Parklenica à Starigrad

CROATIE

 

On retrouve la mer à Rijeka et nous la longerons toute la journée, sur la corniche surplombant l'Adriatique. Le temps est brumeux et le soleil ne parvient pas à percer les nuages.

Nous retirons quelques kunas à un distributeur à Senj et nous arrivons à 18 h 30 à Starigrad pour nous installer au camping Parklenica (ACSI, N44.2872, E15.4475, 144 kn, +/- 20 €).

 

Nous avons fait 414 km aujourd'hui (total = 1751 km).


Dimanche 1 mai 2016. Temps couvert, pluies par intermittence.

 

Cette nuit la pluie s'est invitée et le vent s'est levé. C'est donc avec les essuie-glaces que nous quittons ce camping vers 10 h 30. La nuit a été calme, bien que de nombreuses familles soient venues passer le week-end.

Nous entrons un peu dans les terres et nous pouvons constater de nombreuses traces de la guerre de 1990 : maisons abandonnées, défoncées, portant des impacts de balles ou de rockets. Ces traces sont beaucoup moins visibles en bord de mer où la majorité des dégâts ont été réparés, tourisme oblige.

Nous rejoignons la côte et faisons une halte déjeuner au bord d'un petit port dont nous n'avons pas retenu le nom. Nous franchissons la bande de territoire bosnien qui donne un accès à la mer pour la Bosnie et bientôt nous sommes en vue de Dubrovnik, toujours aussi belle, même sous la pluie.

Nous continuons jusqu'au camping Kate à Mlini (N42.6247, E182081, 109 kn +/- 15 €).

Petit camping sympa sur la corniche du bord de mer et dont l'accès à la mer se fait par un escalier. On n'a pas testé !

 

Nous avons fait 407 km aujourd'hui (total = 2158 km).


Lundi 2 mai 2016. Temps gris, quelques ondées, averses en soirée.

 

Nuit calme encore car nous étions dans la partie basse du terrain. La partie haute, plus proche de la route très passante est plus bruyante.

Départ à 9 h 45, quelques courses alimentaires et en route pour le Monténégro.

 

MONTENEGRO

 

30 minutes d'attente à la frontière puis, après quelques dizaines de km nous prenons le bac qui nous permet d'éviter de faire le tour des bouches de Kotor, que nous avions parcourues l'année dernière.

 

Arrêt déjeuner en bord de mer, puis arrivée à la frontière albanaise vers 15 h.

 

 

ALBANIE

 

Seulement 10 mn d'attente nous permettent d'entrer au pays des aigles.

C'est notre 6 ème jour de voyage et nous avons déjà traversé 11 frontières.

Nous cherchons à retirer des leks à Shkoder. La circulation dans cette grande ville (2ème du pays) est dense et cahotique.

Nous avons repéré des distributeurs de billets, mais pas moyen de se garer. Jacques décide de rester en double file, mais, à peine arrêté il voit dans son rétroviseur un policier arriver vers le camping-car. Ecoutant la voie de la sagesse, il se remet en route et, heureusement, une place se libère à quelques mètres. L'emplacement n'est pas très grand, mais pour notre petit camping-car, ça devrait aller. Jacques se met en position pour le créneau, mais la circulation est dense et personne ne prend la peine d'attendre que la manoeuvre soit faite. Donc il reste un moment en double file pendant qu'il voit le policier s'approcher dans son rétro... Enfin un trou dans le flux permet d'amorcer le créneau.

La place est vraiment juste et on ne pourra pas s'y mettre en une seule fois. Alors qu'elle n'est pas notre surprise de voir notre policier faire signe pour nous guider vers l'arrière, puis venir à l'avant pour la même chose. Notre camping-car est garé et le policier nous lance en prime un "Fantastic driver!" assorti d'un grand sourire et d'un pouce levé vers le haut !

 

Au camping Lake Shkodra Resort
Au camping Lake Shkodra Resort

Munis de nos leks nous repartons vers le camping Lake Shkodra Ressort que nous connaissons de l'année dernière (N42.1384, E19.4656, 14 €). Après une installation risquée dans l'herbe mouillée, nous essuyons une très forte averse. C'est un marécage autour du CC. Maintenant qu'on y est, tant pis ! On verra bien demain.

Nous allons diner au restaurant du camping où nous sommes les seuls clients, mais il fallait s'y attendre : il n'y a qu'une dizaine de campeurs et la pluie a dû dissuader les rares intéressés.

On y passe quand même une très bonne soirée.

Nous retournons patauger dans l'eau pour accéder au camping-car et peu après nous nous endormons, bercés par la pluie.

 

Nous avons fait 189 km aujourd'hui (total = 2347 km).

 


Mardi 3 mai 2016. Temps couvert, averses.

 

La pluie ayant cessé, l'eau s'est évacuée autour du CC. A la première tentative il avance sans même patiner !

Nous faisons les services et avant de lever le camp nous passons à la réception dire au revoir à la charmante jeune femme qui nous avait reconnus dès notre arrivée car nous étions venus 2 fois l'année dernière. Elle nous offre une bouteille de vin albanais qui se révèlera très bon.

A 10 h 15 nous sommes en route vers Shkoder que nous traversons à nouveau parmi la circulation anarchique, mais on s'y habitue. Le tout est de ne pas se laisser impressionner et de ne pas hésiter à s'imposer, même quand la priorité (un mot qu'ils ne connaissent guère ici!) n'est pas pour nous.

 

A Tirana, cochons de lait à la broche
A Tirana, cochons de lait à la broche

Nous nous dirigeons vers Tirana avec le vague espoir de la visiter.

Comme prévu la circulation est archi-dense, les voitures sont sur 4 files là où il n'y en a que 3, les couloirs de bus sont virtuels. Pendant 1 heure nous nous démenons dans ce brouhaha et nous abandonnons vite l'idée d'entrer en centre ville. Peut-être est-ce la mauvaise heure ? En tous cas nous ne visiterons pas Tirana et nous poursuivons vers Elbasan.

Après quelques kilomètres de route traditionnelle albanaise (voyez ce que l'on veut dire!), nous avons la surprise de voir la route se transformer en autoroute à 4 voies, avec un tunnel tout neuf pendant quelques kilomètres.

Nous arrivons à Elbasan et nous nous garons devant la citadelle. Belle muraille ponctuée de tours, mais l'intérieur nous déçoit.

 

On reprend la route vers la montagne en direction du lac d'Ohrid. Dans la montée des laveurs de voitures utilisent des sources naturelles pour faire leur commerce et les tuyaux lancent des jets d'eau puissants vers le ciel pour attirer le client.

Au sommet du col, à l'embranchement vers la Macédoine, il y a une aire de stationnement signalée.

Jacques va se renseigner à un hôtel qui semble fermé mais dont le restaurant fonctionne encore.

Un jeune homme et le cuistot, plus âgé, s'évertuent à le convaincre d'aller sur une espèce de plate-forme envahie par les herbes, et juste dans le creux d'une épingle de la route, là où les camions rétrogradent pour attaquer le virage. Le tarif est fluctuant. D'abord 7 €, puis 10 €, puis 5 €, pour revenir à 7 €, les 2 compères ne sont pas d'accord sur le prix !

Nous les laissons là et entamons la descente vers le lac d'Ohrid. Jusqu'à Pogradec.

Quelques km au-delà, nous nous arrêtons au camping Arbi, très bien tenu, où nous serons seuls pour la nuit. (N40.9006, E20.7098, 12 €). Etant donné la pluie qui est tombée depuis plusieurs jours, le patron nous dit de rester sur l'allée. Comme il y a aussi un restaurant, nous décidons d'y manger et là aussi nous serons seuls et choyés par la famille qui se fera prendre en photo avec nous et nous offrira une petite bouteille de raki.

 

Nous avons fait 254 km aujourd'hui (total = 2601 km).


Mercredi 4 mai 2016. Temps doux le matin puis averses.

 

Nous reprenons la route à l'inverse d'hier pour faire le tour du lac d'Ohrid par la Macédoine. Sur les bords des vendeurs de poissons proposent leur pêche (du jour?) étalée sur les palettes, alors que d'autres poissons sont dans des aquariums dont l'eau semble ne pas avoir été changée depuis longtemps.

A 11 h nous arrivons à la frontière macédonienne et il nous faudra 40 mn pour la franchir. Contrôle des papiers, certes, mais aucun contrôle des véhicules pour voir si on ne cachait pas des clandestins.

 

 

MACEDOINE

 

Nous arrivons à Ohrid et nous trouvons à nous garer en plein centre, face au lac, pour 50 c de l'heure ou 5 € par jour. L'euro est facilement accepté ici.

Nous retirons quand même quelques denars pour faire les visites.

Nous déjeunons dans un restaurant avec terrasse en pilotis sur le lac puis nous entreprenons la visite de la vieille ville sous un ciel chargé qui nous arrosera par moments.

 

Lors de la visite de la chapelle orthodoxe Saint Nicolas, une vieille femme nous fait cadeau de 4 oeufs durs peints. Nous avons cru comprendre que la fête de Pâques orthodoxe était le 1er mai dernier et que ces oeufs sont offerts traditionnellement à cette occasion.

 

Ohrid nous a bien plu.

La visite terminée nous poursuivons le tour du lac avec comme objectif un camping qui s'avèrera fermé. On continue jusqu'au couvent de Sv Naum, mais le parking sur lequel on peut stationner la nuit est désert et peu engageant. On n'est plus qu'à quelques kilomètres de la frontière albanaise et du camping d'hier et nous décidons d'y retourner.

La frontière est franchie en quelques minutes car nous sommes seuls à nous présenter.

 

ALBANIE

 

Photo-souvenir avec les propriétaires du camping Arbi Pogradec Albanie
Photo-souvenir avec les propriétaires du camping Arbi

En nous voyant revenir, la famille du camping nous accueille comme le fils prodigue ! Ils nous laissent à peine le temps de nous installer qu'ils nous invitent à partager leur repas du soir. Bien qu'il soit tôt, nous ne pouvons pas refuser. Nous passons un bon moment ensemble, mais la barrière de la langue ne facilite pas la communication. Avec un peu d'anglais de part et d'autre, on réussit quand même à échanger.

Au moment de payer, à part le camping, ils ne veulent bien sûr rien recevoir pour le repas et comme il nous reste des denars de Macédoine, nous réussissons à leur faire accepter en leur expliquant qu'on ne peut rien en faire puisqu'on ne retournera pas en Macédoine de si tôt.

 

Nous avons fait 99 km aujourd'hui (total = 2700 km).


Jeudi 5 mai 2016. Enfin le beau temps. Soleil toute la journée.

 

C'est si calme ici qu'on se réveille à 9 h ! Branle-bas de combat !

Nous faisons les services avant de partir car le camping est très bien équipé et à 11 h on part direction Korça.

 

Vue sur le lac d'Ohrid
Vue sur le lac d'Ohrid

Dans la montée on a de belles vues sur le lac d'Ohrid. La route est bonne, mais à partir de Korça c'est une piste en terre qui nous attends sur 16 km.

 

16 km de trous, d'ornières, de camions et bus qui doublent quand même, 16 km à rouler en seconde à 20 km/h, soit environ 1h ! Heureusement que le temps est sec aujourd'hui car avec la pluie ça doit être impraticable. Et quand on croit que c'est fini et qu'on retrouve le macadam, la chaussée est tellement mauvaise qu'on va à peine plus vite.

Mais les paysages sont magnifiques. Au lointain on voit une chaîne de montages enneigées. On rencontre pas mal de patrouilles de police, mais aucune ne nous arrête. Au contraire nous avons droit à des signes amicaux de leur part. L'Albanie, le pays où les policiers saluent les touristes !!!

 

La région n'est pas très peuplée et nous traversons de rares hameaux. Nous avons repéré un camping et nous l'atteignons à 15 h 30. La route a été éprouvante, nous décidons de nous y arrêter.

 

C'est une ferme-auberge avec camping, la taverne Peshku à Germenij (N 40.2144, E 20.6463).

Il n'y a personne sur le terrain et le patron vient vers nous. Il nous annonce le tarif : 10 € pour 2, petits-déjeuners compris le lendemain matin à la taverne ! Nous allons prendre un verre à la taverne, puis, profitant de notre avance, Jacques lave le camping-car à l'eau de la rivière qui coule à travers le terrain, tandis que Mireille s'occupe de l'intérieur. Ce n'est pas du luxe après les journées de pluie et la route poussiéreuse de ce matin.

 

Les truites ne peuvent pas être plus fraîches!
Les truites ne peuvent pas être plus fraîches!

Vers 19 h 30 nous allons diner à l'auberge. Jacques a commandé du poisson et en nous voyant arriver, l'employé va au vivier avec une épuisette pour attraper 2 truites qui seront le régal de ce soir.

Encore une fois nous sommes seuls au restaurant et au camping !

 

 

Nous avons fait 115 km aujourd'hui (total = 2815 km).


Vendredi 6 mai 2016. Frais le matin mais ensoleillé et chaud dans la journée.

 

Il fait très frais ce matin : 4°. Il faut dire qu'on est à 1000 m d'altitude

A 9 h nous allons à l'auberge prendre un copieux petit-déjeuner puis nous quittons le camping vers 10 h.

La route est très mauvaise et nous devons slalomer entre les ornières, les bosses, les passages en terre, les gros cailloux qui sont tombés des parois rocheuses suite aux dernières pluies. Heureusement il fait beau et la beauté des paysages compense largement l'état de la route.

 

Ce n'est qu'à partir de Këlcyrë que la route reprend une allure normale. Nous nous arrêtons à Tepelene pour déjeuner sur un parking de restaurant et nous y rencontrons 4 CC français qui sillonnent l'Albanie.

La chaleur devient éprouvante. A Gjirokastër nous essayons en vain de nous garer aussi nous n'insistons pas. Fatigués par la route que nous avons faite aujourd'hui, nous n'aspirons qu'à un peu de détente.

 

Ksamil Caravan Camping à Ksamil
Ksamil Caravan Camping à Ksamil

Nous rejoignons la côte et nous arrêtons à Ksamil, au Ksamil Caravan camping, où nous sommes allés l'année dernière. Les patrons nous reconnaissent et nous accueillent chaleureusement. Une bonne douche et une boisson rafraîchissante nous retapent.

 

Nous avons fait 217 km aujourd'hui (total = 3032 km).


Samedi 7 mai 2016. Beau temps toute la journée

 

Le matin nous faisons un petit tour jusqu'à la plage où il y a déjà des baigneurs.

 

 

Puis, en sortant du camping, nous faisons quelques petites courses alimentaires et nous nous dirigeons vers Butrint.

Le site archéologique de Butrint est très plaisant. Ombragé il permet de s'abriter de la chaleur tout en faisant la visite.

 

Après 1 h 30 de visite nous regagnons le camping-car pour traverser un petit chenal.

 

C'est un bac à câble (non pas un bac à sable !) qui fait la traversée. En fait ce n'est rien d'autre qu'une plate-forme en bois, posée sur des flotteurs, guidée et tractée par des câbles tendus d'un bord à l'autre. On se demande comment ça flotte, mais ça flotte.

 

Dernière route albanaise avant la frontière grecque.
Dernière route albanaise avant la frontière grecque.

 Juste après le bac un petit parking nous accueille pour le déjeuner.

A partir de là c'est la route pour la Grèce. Petite route pas très bien entretenue qui se termine par une piste de terre comme si l'Albanie voulait nous laisser un dernier souvenir de son réseau routier !

 

Enfin nous rejoignons une route meilleure et le poste-frontière à 15 h 30, où les contrôles sont succincts. Toujours pas vu de migrants.

 

 

 


 

Adieu l'Albanie, il est probable que nous n'y retournerons plus jamais. Notre coup de coeur de l'année dernière a été confirmé. Certes le pays manque d'infrastructures, certes le pays n'est pas un modèle de propreté, certes les sites ne sont pas exceptionnels, bien que certains vaillent le détour, mais nous avons retrouvé la gentillesse et l'accueil des Albanais, contents de voir qu'on s'intéresse à leur pays, nous avons découvert l'authenticité de ces personnes qui ont peu de choses mais qui sont prêtes à tout vous offrir.