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GRÈCE 2016 - 1° partie, peloponnese


Samedi 7 mai 2016 (suite). Beau temps toute la journée

 

GRECE

 

Et maintenant : la Grèce.

La route est nettement meilleure de ce côté-ci de la frontière. Nous avançons nos montres d'une heure pour nous mettre en conformité avec l'heure légale du pays.

Le soir sur la plage près d'Igoumenitsa
Le soir sur la plage près d'Igoumenitsa

Nous allons à quelques km avant Igoumenitsa entre mer et lagune, sur un terre-plein où fleurissent quelques panneaux d'interdiction aux CC (N39.5142, E20.2147, gratuit).

2 CC italiens sont déjà sur place et nous leur demandons si on peut dormir là. Au vu de leur réponse affirmative, nous décidons de rester sur place. Nous passons une soirée agréable face à l'île de Corfou et une nuit calme.

 

Nous avons fait 57 km aujourd'hui (total = 3089 km).


Dimanche 8 mai 2016. Beau temps.

 

En route à 10 h 15. Arrêt à Igoumenitsa pour prendre de la documentation pour le ferry du retour, et direction Parga. Sur la route nous apercevons une cigogne dans un champ.

Parga est une jolie ville mais en ce dimanche il y a trop de monde et trop de magasins à notre goût.

Nous continuons par Ammounia, petite station sympathique avec une belle plage et un petit port au bord de la rivière sur les quais de laquelle s'alignent les petits restos.

A Menidi on s'arrête pour voir si il y a des tortues, mais de tortues point !

 

Nous continuons à longer la côte. Nous traversons une région d'oliviers, d'orangers et de citronniers.

Peu avant Vonitsa, une toute petite route nous amène jusqu'au bord de la mer. Il y a une grande prairie au bord de la plage et 2 allemands sont déjà installés. Une douche rudimentaire adossée à une paillotte délabrée complète le décor.

L'endroit nous fait penser à certains coins de Corse.

Nous nous y installons (N38.9330, E20.9191, gratuit).

 

Nous avons fait 229 km aujourd'hui (total = 3318 km).

 


Lundi 9 mai 2016. Beau temps.

 

La nuit a été calme.

Au moment de partir Jacques fait le tour du CC et constate que le pneu arrière droit est quasi dégonflé. Nos voisins allemands sont déjà partis et on ne peut compter sur personne pour donner un coup de main. Prenant son courage à 2 mains, Jacques s'attaque au changement de roue. Une heure et demie après c'est chose faite. Ben oui, il n'est pas évident de soulever 3T500 avec un cric d'origine, surtout quand on est dans l'herbe. Après ces efforts, la douche sommaire décrite hier est la bienvenue.

On part enfin vers 12 h. On s'arrête à Vonitsa pour faire un plein de gazole et remettre un peu d'air dans la roue remplacée qui en manque un peu. Le pompiste nous indique un atelier de réparations de pneus à 500 m. 1/4 h et 10 € plus tard, nous sommes à nouveau 100 % opérationnels.

Nous longeons la côte avec de magnifiques paysages sous un ciel d'azur.

 

Nous entrons un peu dans l'intérieur, dans une région un peu marécageuse. Dans des marais salants nous observons une colonie de flamants roses... blancs ! Ils ne doivent pas avoir de crevettes à manger !

 

Peu avant Patra nous pénétrons dans le Péloponnèse en franchissant le superbe pont Charilaos Trikoupis (péage 13,20 €).

 

La journée s'avance et nous avons perdu beaucoup de temps avec la crevaison aussi allons-nous directement au bivouac prévu pour ce soir à Kalamia, plage de Kastro beach (N37.8898, E21.1116, gratuit). Il y a déjà 7 ou 8 CC. Nous nous installons face à la mer et avons droit à un magnifique coucher de soleil.

 

 

Nous avons fait 258 km aujourd'hui (total = 3576 km).

 


Mardi 10 mai 2016. Beau temps.

 

Il fait vite chaud ce matin : 23° à 11 h. Nous faisons la connaissance de Danièle et Jacques de Dieppe qui viennent régulièrement en Grèce et qui nous donnent beaucoup de renseignements sur les sites à visiter et les aires de stationnement. On peut faire le plein d'eau sur cette aire et il y a un petit restaurant qui n'est malheureusement pas encore ouvert.

Nous quittons ce très bon site pour aller visiter Olympie, lieu symbolique des jeux olympiques où, tous les 4 ans, la flamme olympique est allumée avant d'être acheminée vers le site des jeux.

La visite est intéressante, bien que peu de bâtiments soient debouts, mais le musée est très beau avec les objets et statues trouvés pendant les fouilles. L'entrée est à 12 € mais les ressortissants de l'UE de plus de 65 ans ont droit au demi-tarif.

 

Après une collation prise sur place nous repartons à la recherche de notre coin pour la nuit, vers la côte. Après avoir rebondi sur un passage à niveau vraiment défoncé, le CC s'arrête d'un seul coup ! Plus rien... En roue libre Jacques réussit à se mettre sur un petit parking. Il soulève le capot pour regarder s'il n'y a pas un fil débranché par la secousse, mais apparemment tout semble en ordre, autant qu'on puisse en juger par l'étroit passage qui permet de voir le moteur. On craint une panne sérieuse. Jacques touche à droite, à gauche et soudain, en appuyant sur une membrane de caoutchouc, il entend un déclic. Le CC redémarre au 1/4 de tour. Ouf !!! C'était l'interrupteur de circuit électrique qui s'était déclenché alors qu'il n'est censé fonctionner qu'en cas de gros choc. C'est dire si la secousse a été importante. Dorénavant on se méfiera des passages "à niveau".

On se rend à Pyrgos-port et on trouve à faire les services au bout du parking du port. Sur les quais 3 énormes bateaux de croisière sont amarrés attendant les croisiéristes partis visiter Olympie en bus.

Le parking ne nous plait guère et nous poursuivons jusque Kalo Nero. En chemin nous voyons des tas d'ordures non ramassées. Il doit y avoir des problèmes en Grèce à ce sujet.

Nous arrivons à Kalo Nero, en bord de plage et nous y sommes seuls (N37.2973, E21.6951, gratuit).

 

Peu après notre arrivée un autre CC, puis un 2ème, tous deux français viennent nous rejoindre, ainsi qu'un petit fourgon allemand.

Nous allons passer la soirée à un petit restaurant proche, accompagnés par un joli coucher de soleil.

Nous apprenons que les tortues marines viennent pondre sur cette plage, mais c'est en été et nous n'aurons pas la chance d'en voir.

 

 

Nous avons fait 178 km aujourd'hui (total = 3754 km).

 


Mercredi 11 mai 2016. Temps couvert le matin, pluie l'après-midi.

 

On se réveille avec le soleil, mais il sera de courte durée. Nous discutons un moment avec nos voisins de la nuit avec échange d'informations comme d'habitude. Nous partons pour Pylos, jolie rade fermée par une île toute en longueur et ancienne forteresse sur les hauteurs.

Nous déjeunons sur un parking du port non sans s'être fait des frayeurs car des travaux ayant lieu près du port, nous devons prendre une déviation par de petites ruelles. Une promenade dans les rues de Pylos nous permet d'acheter des patisseries grecques.

 

Puis nous allons à Methoni. Nous y voyons la citadelle, mais les visites ferment à 15 h. La petite station balnéaire semble un peu endormie, la saison n'est pas vraiment commencée. 

 

Sur le parking du restaurant à Analipsi Beach
Sur le parking du restaurant à Analipsi Beach

Nous continuons notre route pour rejoindre le bivouac du soir. La pluie commence à tomber. 

Après quelques recherches nous nous retrouvons à Analipsi Beach sur le parking d'un restaurant, entre les eucalyptus (N37.0042, E21.9690, réservé aux clients du restaurant, gratuit). Vers 20 h nous allons diner et il y a une dizaine de tables occupées, ce qui nous change des derniers restos où nous étions seuls. On goûte une très bonne moussaka, la première depuis notre arrivée en Grèce. L'accueil est sympathique, nous passons une très bonne soirée. Merci à François 63 pour cette très bonne adresse.

 

 

Nous avons fait 145 km aujourd'hui (total = 3899 km).


Jeudi 12 mai 2016. Temps brumeux et orageux. Chaleur moite, petit orage en fin de journée.

 

Il fait déjà 19° ce matin quand nous partons à 10 h, mais la brume recouvre les montagnes environnantes. A Kalamata nous faisons un plein de gazole à 1,035 €, soit à peu près le même prix qu'en France au moment de notre départ. Nous empruntons la route qui longe le golfe de Messénie, en direction du Magne. La route est bordée d'oliviers et surplombe la mer. Malheureusement la brume nous empêche de faire des photos convenables, mais les vues sont très belles.

 

Agios Nikolaos Péloponnese
Agios Nikolaos (le premier car il y en a beaucoup, ça veut dire Saint Nicolas)

Nous nous arrêtons pour le repas au bord de la mer à Agios Nikolaos, charmant petit port de pêche avec ses tavernes le long du quai. Quand nous repartons le thermomètre indique 30° alors que le soleil a du mal à percer la brume. Cette chaleur moite ne présage rien de bon !

 

La route continue en présentant des vues spectaculaires. Il y a un nombre considérable de chapelles et d'églises le long de cette route. Nous nous arrêtons pour visiter celle d'Anargiri à Nomitsi. Le soleil perce par moments.

 

 

Nous atteignons ensuite la plage de Pirgos Dirou où quelques CC sont déjà installés. Nous y stationnons pour la nuit. (N36.6405, E22.3830, gratuit).

En soirée quelques gouttes tombent et un bref orage éclate.

 

 

Nous avons fait 116 km aujourd'hui (total = 4015 km).

 


Vendredi 13 mai 2016. Temps gris et lourd.

 

La nuit a été calme, près de la plage bordée de tamaris, dans lesquels s'ébattent des chardonnerets et des verdiers. Nous faisons la connaissance d'Aurélie et Simon et de leurs 3 garçons qui font un tour de l'Europe pour une durée de 6 mois. Avec un couple de français full-timer qui ont tout vendu pour vivre à l'année dans leur CC, nous échangeons nos expériences, mais nous ne sommes pas prêts à les imiter.

 

Le temps passe et c'est à 11 h 30 que nous quittons tout ce monde pour aller visiter les grottes de Diros, qui sont à quelques centaines de mètres.On navigue en barque sur une rivière souterraine pendant 25 mn, en slalomant entre les stalactites et les stalagmites à demi immergées. Il faut souvent baisser la tête car le niveau de l'eau est très proche du sommet de la grotte. C'est à voir, mais nous avons déjà vu des grottes plus spectaculaires notamment à Postojna en Slovénie ou tout simplement en France (Aven d'Orgnac, gouffre de Padirac, etc.)

 

Nous continuons la route du Magne dans sa partie la plus spectaculaire. De plus le vent s'est levé et la mer est pleine de moutons blancs. Les nuages gris ont été chassés par le vent et le ciel est maintenant bleu.

 

Vatheia est un village fantôme qui se dresse au sommet d'une montagne. Il a été déserté par ses habitants mais petit à petit certaines maisons reprennent vie.

Nous faisons un arrêt à Porto Kagio pour déjeuner.

Nous sommes à l'extrémité sud du continent européen (hors îles). Un chemin de terre mène au Cap Tainaro, mais notre CC ne se sent pas de taille à l'emprunter. Ça ne fait rien, on dira qu'on y a été quand même, à 2 ou 3 km près !

Après avoir fait le Cap Nord en 2010, nous voici maintenant au Cap Sud.

 

On remonte maintenant par le côté est du Magne et, en quittant Porto Kagio, la route est littéralement vertigineuse. Elle grimpe très fort, et offre des vues spectaculaires vers la côte située quelques centaines de mètres plus bas. Sans rambarde ni parapet, c'est impressionnant.

 

Ensuite la route est plus classique et permet de belles vues sur les côtes.

Nous profitons d'un étal de fruits sur la route pour acheter des oranges. La marchande vend aussi des confitures qu'elle fait elle-même. Nous lui en achetons 2 pots et du coup elle nous fait cadeau des oranges !

Nous nous arrêtons quelques km avant Ghyteio au bord de la plage de Kamare (N36.6786, E22.5228, gratuit).

Nous y passerons une nuit calme auprès d'un CC allemand, alors que plus loin une famille de pêcheurs semblent installer une tente pour la nuit.

 

Nous avons fait 106 km aujourd'hui (total = 4121 km).


Samedi 14 mai 2016. Temps gris, quelques gouttes, puis amélioration progressive.

 

 Après une bonne nuit, même pas dérangés par les aboiements de chiens, nous nous rendons à Gythio, à peine distante d'une dizaine de km. Nous voulons nous renseigner sur les horaires pour la Crête, via Cythère. A notre tour de vivre "l'embarquement pour Cythère" !

 

 

Embarquement pour Cythère, Jean-Antoine Watteau (1717)
Embarquement pour Cythère, Jean-Antoine Watteau (1717)

 

La belle Hélène s'ennuyait dans son palais auprès de son mari Ménélas trop souvent parti à la guerre. Pâris, le beau pâtre grec qui sautait sur tout ce qui porte jupon et même parfois sur de jeunes et beaux bergers, s'éprit de la belle Hélène. Ensemble ils s'enfuirent et passèrent la première nuit de leurs amours illégitimes sur l'île de Marathonissi à Gythio. Puis ils embarquèrent pour Cythère, pour prolonger leur idylle. Le peintre Antoine Watteau fit un tableau appelé "L'embarquement pour Cythère", mais il n'a rien à voir avec l'histoire de Pâris et Hélène, ni avec la réalité de la végétation sur Cythère.

A l'agence de voyage on nous donne tous les renseignements, mais le départ n'a lieu que le mercredi. Ça ne fait rien, on tournera dans la région en attendant mercredi prochain.

Mireille a envie d'aller chez le coiffeur. La dame de l'agence, qui parle correctement français, lui en indique un bon et comme il attend le client, Mireille profite immédiatement des services d'un bel Apollon grec pour se faire une coupe.

Quelques courses plus tard, nous allons au camping Meltemi à Gythio (ACSI, N36.7308, E22.5533, 17 €/nuit).

Nous avons besoin de faire les services et de recharger toutes les batteries.

Très bon accueil en français, le camping est situé en bord de mer, dans une oliveraie et les propriétaires vendent leur huile en direct à un prix très intéressant.

 

Nous avons fait 22 km aujourd'hui (total = 4143 km).

 


Dimanche 15 mai 2016. Beau temps.

 

Nous décidons de nous reposer une journée supplémentaire au camping. Nous profitons pour faire différentes tâches d'entretien, puis farniente.

 

Nous avons fait 0 km aujourd'hui (total = 4143 km).

 


Lundi 16 mai 2016. Beau temps.

 

Services faits, camping réglé, huile d'olive achetée, nous quittons le camping à 11 h en direction de Mystras.

Sur la route nous pouvons voir une montagne avec des traces de neige.

Arrivés à Mystras, nous bénéficions du tarif senior à 50%.

La visite est intéressante, avec toutes ces églises rescapées des destructions successives de la cité, mais le site est très fatigant avec de nombreux escaliers aux marches irrégulières et des chemins empierrés de manière grossière où on se tord les pieds. Nous n'irons pas jusqu'au bout et nous abandonnons à mi-parcours pour rejoindre le CC.

 

Repas à bord, car il n'y a aucune restauration sur le site, puis direction Monemvasia, par une route qui traverse des champs d'oliviers à perte de vue. Nous arrivons à Géfyra, cité reliée à Monemvassia par un pont, à 17 h 30.

Nous nous installons sur le parking du port où 4 CC sont déjà garés (N36.6860, E23.0394, gratuit).

Il y a beaucoup de vent. Nous faisons un petit tour en ville, puis nous passons une nuit calme à bord, à peine secoués par quelques rafales.

 

Nous avons fait 164 km aujourd'hui (total = 4307 km).

 


Mardi 17 mai 2016. Beau temps.

 

A 10 h nous prenons une navette qui nous conduit à la porte de la cité médiévale de Monemvasia.

Ça nous évite une grimpette sous le soleil car il fait déjà chaud ce matin.

La visite de Monemvasia est un régal. Nous prenons plaisir à déambuler dans ses ruelles étroites et escarpées. Ce village médiéval est resté authentique et n'est pas encore saturé de boutiques de souvenirs.

 

On quitte cet endroit en fin de matinée et nous nous dirigeons vers Néapoli.

La route emprunte un col et nous avons des vues plongeantes sur chaque côté de la péninsule. On rencontre un très gros troupeau de chèvres (plusieurs centaines, j'ai essayé de compter les pattes en les divisant par 4, mais je n'y suis pas parvenu. Mireille a essayé en comptant les cornes et en les divisant par 2, mais elle n'y est pas parvenue non plus).

Arrêt à Néapoli pour déjeuner. Cette ville n'a pas d'attraits particuliers, si ce n'est qu'ici aussi on peut embarquer pour Cythère ! Nous profitons d'un super market pour faire un ravitaillement.

A Paralia on photographie une petite chapelle blanche et bleue, comme on imaginait toutes les maisons grecques avant notre arrivée.

 

En Grèce les routes sont jalonnées de petites chapelles miniatures pour commémorer une personne décédée sur la route. Et il y en a beaucoup !

 

Nous arrivons à la plage de Démitrios près de Gythio où nous allons passer la nuit (N36.7891, E22.5814, gratuit). Sur la plage il y a l'épave d'un cargo échoué depuis très longtemps et qui achève lentement de rouiller. Le soir nous allons manger à la taverne près de la plage. Très bon repas.

 

 

Nous avons fait 131 km aujourd'hui (total = 4438 km).


Mercredi 18 mai 2016. Beau temps.

 

Aujourd'hui on prend le bateau pour la Crête. On traîne un peu car on n'est pas pressés, le départ étant prévu à 15 h 40. Vers 11 h nous allons à Gythio acheter nos tickets. Nous prenons un aller simple pour la Crête, comme ça nous pourrons rester le temps que l'on veut sur l'île et ne serons pas tenus par une date de retour (188 € pour 1 CC -6m et 2 adultes). Nous ne nous arrêterons pas à Cythère lors de ce trajet, mais lors du trajet de retour de Crête. Nous allons stationner sur le quai d'embarquement qui est en plein centre ville et nous déjeunons en regardant les pêcheurs. Le bateau arrive avec près d'une heure de retard. L'organisation est... grecque ! Le quai est étroit et il faut laisser passer le flux descendant. C'est une belle pagaille ! Et il n'y a pas beaucoup de véhicules qui attendent. Nous n'osons imaginer ce que ça doit être en haute saison.

 

Notre bateau pour la traversée Gythion-Kissamos
Notre bateau pour la traversée Gythion-Kissamos

On embarque enfin dans le bateau à 15h50. Il est quasi vide, peut-être à 20% de sa capacité. Il largue les amarres à 16 h.

Pendant le trajet un couple de camping-caristes français dont nous avons fait la connaissance hier soir, Viviane et Michel de la Gironde, nous tiennent compagnie.